Edward Perraud - Espaces (2018) [Hi-Res]
Artist: Edward Perraud
Title: Espaces
Year Of Release: 2018
Label: Label Bleu
Genre: Jazz
Quality: Mp3 320 kbps / FLAC (tracks) / 24bit-96kHz FLAC (tracks)
Total Time: 64:51
Total Size: 152 / 327 MB / 1.24 GB
WebSite: Album Preview
Tracklist:Title: Espaces
Year Of Release: 2018
Label: Label Bleu
Genre: Jazz
Quality: Mp3 320 kbps / FLAC (tracks) / 24bit-96kHz FLAC (tracks)
Total Time: 64:51
Total Size: 152 / 327 MB / 1.24 GB
WebSite: Album Preview
1. Élévation 03:20
2. Collapse 06:43
3. Tone It Down 05:35
4. Melancholia 04:31
5. Space Time 04:42
6. Tocsin 06:58
7. Sixième sens 01:57
8. La dernière carte 03:31
9. Just One Dollar 06:49
10. Cinéma 03:06
11. Laps 03:54
12. L'âge d'or 06:46
13. Hiatus 03:16
14. Singularity 03:43
Au beau milieu d’une nuit de juin 2016, je me réveille avec un flash lumineux et sonore, je viens de rêver de théorie musicale (fait rare !) et la phrase suivante tourne dans ma tête : « Chaque intervalle musical connaît son apogée à différents moments de l’histoire du langage tonal occidental.»
Après réflexion, chaque compositeur aurait selon moi, d’une manière inconsciente, son propre intervalle de prédilection, une quintessence de son style résumé en deux notes, influant par là même chaque courant de l’histoire de la musique.
Ainsi me fait particulièrement écho la tierce, surtout majeure chez W. A. Mozart à l’époque dite classique, où j’ai le sentiment d’un parfait équilibre du langage tonal : son âge d’or (d’où ce titre que j’ai choisi pour la tierce majeure). Puis me viennent à l’esprit la sixte et l’octave chez Brahms, la quinte et son rôle harmonique chez Debussy, la septième majeure pour Satie, le triton chez Bartok, la quarte juste chez Coltrane, etc.
Aussi l’idée centrale de mon projet compositionnel me tombe dessus comme une pomme d’un pommier, telle une évidence : « Ecrire tout un opus pour célébrer les intervalles, dans lequel chaque composition est une offrande à un des 12 intervalles du langage tonal compris au sein d’une octave ». Je me plonge alors dans une introspection profonde nourrie par l’écoute de chaque intervalle : le demi ton, le ton, la tierce mineure, la tierce majeure, la quarte, la quarte augmentée, la quinte, la sixte mineure, la sixte majeure, la septième mineure, la septième majeure et l’octave. Leurs intimes couleurs lentement se révèlent, j’ai la sensation parfois de retrouver l’espace tout entier qui y est mis en abyme.
Il faut tenter d’établir un pont entre l'écoute du son, la théorie musicale et la physique des particules, retrouver une mystique des intervalles et ses mouvements secrets. Un « back to basics » quintessentiel…
L'idée d’intervalle est aussi à prendre comme un point de départ d’une note vers une autre, une excursion ; chaque pas‐ même petit‐ est un grand voyage. Chaque mode de vibration transforme la matière elle‐même. L’analogie avec la physique des particules n’est pas que symbolique. En physique, la nature même d'une particule dépend de la façon dont vibre sa plus petite partie élémentaire (les quarks), un peu à l’instar des harmoniques d’un spectre sonore. Comme les intervalles, Il s’agit donc de l’idée infime d’ESPACE.
Edward Perraud : batterie
Bruno Chevillon : contrebasse
Paul Lay : piano
Après réflexion, chaque compositeur aurait selon moi, d’une manière inconsciente, son propre intervalle de prédilection, une quintessence de son style résumé en deux notes, influant par là même chaque courant de l’histoire de la musique.
Ainsi me fait particulièrement écho la tierce, surtout majeure chez W. A. Mozart à l’époque dite classique, où j’ai le sentiment d’un parfait équilibre du langage tonal : son âge d’or (d’où ce titre que j’ai choisi pour la tierce majeure). Puis me viennent à l’esprit la sixte et l’octave chez Brahms, la quinte et son rôle harmonique chez Debussy, la septième majeure pour Satie, le triton chez Bartok, la quarte juste chez Coltrane, etc.
Aussi l’idée centrale de mon projet compositionnel me tombe dessus comme une pomme d’un pommier, telle une évidence : « Ecrire tout un opus pour célébrer les intervalles, dans lequel chaque composition est une offrande à un des 12 intervalles du langage tonal compris au sein d’une octave ». Je me plonge alors dans une introspection profonde nourrie par l’écoute de chaque intervalle : le demi ton, le ton, la tierce mineure, la tierce majeure, la quarte, la quarte augmentée, la quinte, la sixte mineure, la sixte majeure, la septième mineure, la septième majeure et l’octave. Leurs intimes couleurs lentement se révèlent, j’ai la sensation parfois de retrouver l’espace tout entier qui y est mis en abyme.
Il faut tenter d’établir un pont entre l'écoute du son, la théorie musicale et la physique des particules, retrouver une mystique des intervalles et ses mouvements secrets. Un « back to basics » quintessentiel…
L'idée d’intervalle est aussi à prendre comme un point de départ d’une note vers une autre, une excursion ; chaque pas‐ même petit‐ est un grand voyage. Chaque mode de vibration transforme la matière elle‐même. L’analogie avec la physique des particules n’est pas que symbolique. En physique, la nature même d'une particule dépend de la façon dont vibre sa plus petite partie élémentaire (les quarks), un peu à l’instar des harmoniques d’un spectre sonore. Comme les intervalles, Il s’agit donc de l’idée infime d’ESPACE.
Edward Perraud : batterie
Bruno Chevillon : contrebasse
Paul Lay : piano