Benjamin Alunni & Marine Thoreau La Salle - Confluence{s} (2017) [Hi-Res]

Tracklist
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CD1
01. Kaddish
02. Quatre Chants juifs: I. Le Malchanceux
03. Quatre Chants juifs: II. Le Marché du monde
04. Quatre Chants juifs: III. La Chanson du gardien de la vigne
05. Poèmes juifs: I. Chant de Sion
06. Poèmes juifs: II. Chant de la pitié
07. Poèmes juifs: III. Chant de résignation
08. Poèmes juifs: IV. Chant d'amour
09. Images palestiniennes: I. Laïla bi-Khna'an
10. Images palestiniennes: II. Poème hébraïque
11. Six Chansons populaires: I. Hinne ma tove !
12. Six Chansons populaires: II. Yismah hatan be-kala
13. Six Chansons populaires: III. Efent, Rebetsin !
14. Six Chansons populaires: IV. Yome, Yome
15. I. Berceuse
16. Trois Chansons populaires juives: II. Chanson à boire
17. Trois Chants hébraïques: I. Berceuse
18. Trois Chants hébraïques: II. Der rebele, der gabele
19. Cinq Chansons juives: I. Chanson du gardien de la vigne
20. Cinq Chansons juives: II. Pastorale
21. Cinq Chansons juives: III. Chanson d'amour
22. Cinq Chansons juives: IV. Bacchanale

CD2
01. Vita et Mors
02. Deux Chants populaires palestiniens: I. Gam Hayom
03. Deux Chants populaires palestiniens: II. Holem Tsa'adi
04. Ra'inu 'Amalenu
05. Chant populaires hébraïques: I. Berceuse
06. Quatre Mélodies hébraïques: I. Eli Tsion
07. Quatre Mélodies hébraïques: II. Die alte kasche
08. Deux Mélodies hébraïques, M.A 22: I. L’Énigme éternelle
09. Deux Mélodies hébraïques, M.A 22: II. Kaddish

Les œuvres présentées par le ténor Benjamin Alunni, avec au piano Marine Thoreau La Salle, s’échelonnent de 1914 pour les Deux mélodies hébraïques de Ravel jusqu’à 1936 pour les mélodies d’Elsa Barraine, Arthur Honegger et Darius Milhaud – ces trois œuvres en première discographique ! –, avec une petite incursion en 1993 pour Vita e mors de Nicolas Bacri (pour violoncelle solo, soit dit en passant) et 2009 pour Kaddish de Graciane Finzi. On y rencontre quelques superbes raretés comme les Cinq chansons juives de Manuel Rosenthal – un compositeur incroyablement négligé alors qu’il a écrit de nombreuses splendeurs. Le point commun dans cette sélection : une thématique empruntée au monde hébraïque, que les compositeurs eux-mêmes soient d’origine juive ou non n’y changeant rien. Chose singulière, tous les textes ne sont pas chantés en français alors que tous les compositeurs sont français : on entend aussi de l’araméen de l’hébreu (prononciation « à l’ashkénaze ») et du yiddish. Un singulier monde musical (et souvent liturgique) que voilà, qui souligne la conception que l’on avait pendant le premier tiers du XXe siècle de l’apport culturel judaïque. Le ténor Benjamin Alunni, qui a fait ses premières armes dans la sphère baroque de Rousset, Pichon et des Arts Florissants, se penche depuis quelques temps aussi sur le répertoire plus contemporain, du haut de sa voix transparente et légère, très à cheval sur la clarté de la prononciation.

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