Sudwestfunkorchester Baden-Baden & Hans Rosbaud - Weber & Mendelssohn: Orchestral Works (2017)
Artist: Sudwestfunkorchester Baden-Baden, Hans Rosbaud
Title: Weber & Mendelssohn: Orchestral Works
Year Of Release: 2017
Label: SWR Classic
Genre: Classical
Quality: flac lossless +Booklet
Total Time: 01:19:38
Total Size: 230 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Weber & Mendelssohn: Orchestral Works
Year Of Release: 2017
Label: SWR Classic
Genre: Classical
Quality: flac lossless +Booklet
Total Time: 01:19:38
Total Size: 230 mb
WebSite: Album Preview
---------
01. Preciosa, Op. 78, J. 279: Overture
02. Overture & Marches for Turandot, Op. 37, J. 75: Overture
03. Der Freischütz, Op. 77, J. 277: Overture
04. Der Beherrscher der Geister Overture, Op. 27, J. 122
05. Konzertstück in F Minor, Op. 79, J. 282
06. A Midsummer Night's Dream Overture, Op. 21, MWV P 3
07. A Midsummer Night's Dream, Op. 61, MWV M 13: Scherzo
08. A Midsummer Night's Dream, Op. 61, MWV M 13: Nocturne
09. Capriccio brillant, Op. 22, MWV O 8
Pour la postérité, Hans Rosbaud est vu comme un interprète passionné de la musique moderne ; cette impression repose principalement sur sa participation régulière au festival de Donaueschingen, où il créa nombre d’œuvres de Messiaen, Boulez, Stockhausen et bien d’autres. Discipline, enthousiasme, connaissance précise des instruments de l’orchestre – on dit qu’il les maîtrisait plus ou moins tous, à divers degrés, mais assez pour pouvoir ne pas s’en laisser conter par les musiciens –, et une absolue fidélité à la partition, voilà quelques-unes de ses qualités ; mais en aucun cas ne doit-on le voir comme un spécialiste exclusif de la musique de son temps. Il cultivait tout le répertoire, en particulier les opéras de Mozart à Aix-en-Provence, mais aussi les œuvres de Wagner, Bruckner et Mahler. Ce n’est donc que justice que l’héritage de ce pas-si-spécialiste-contemporain-que-ça Rosbaud soit augmenté de ces enregistrements, jamais publiés jusqu’ici, d’ouvertures romantiques de Weber – considérées à tort comme de simples bonbons orchestraux, alors que sous la baguette précise et analytique de Rosbaud, elles dévoilent bien d’autres accents encore. Le chef ne précipite aucun tempo, et préfère laisser se développer la riche thématique et les époustouflantes couleurs orchestrales. On notera en particulier la fantastique ouverture de Turandot, que Hindemith s’amusa plus tard à métamorphoser avec ô combien de virtuosité et d’humour. En complément de programme, l’album propose deux œuvres concertantes, le Konzertstück de Weber avec Robert Casadesus, et le Capriccio brillant de Mendelssohn – avec Yvonne Loriod que l’on n’attend pas nécessairement dans ce répertoire, dont elle maîtrise pourtant tous les arcanes. Il s’agit ici d’enregistrements réalisés entre 1955 et 1962, soigneusement remastérisés à partir des bandes matrices originales de la SWF.