Trio Lirico & Detlev Eisinger - Reger: Complete String Trios & Piano Quartet in A Minor, Op. 133 (2017)

  • 01 Aug, 19:47
  • change text size:

Artist:
Title: Reger: Complete String Trios & Piano Quartet in A Minor, Op. 133
Year Of Release: 2017
Label: audite Musikproduktion
Genre: Classical
Quality: flac lossless
Total Time: 01:23:30
Total Size: 382 mb
WebSite:

Tracklist
-----------
01. String Trio in D Minor, Op. 141b: I. Allegro
02. String Trio in D Minor, Op. 141b: II. Andante molto sostenuto con variazioni
03. String Trio in D Minor, Op. 141b: III. Vivace
04. String Trio in A Minor, Op. 77b: I. Sostenuto-allegro agitato-meno mosso
05. String Trio in A Minor, Op. 77b: II. Larghetto
06. String Trio in A Minor, Op. 77b: III. Scherzo. Vivace
07. String Trio in A Minor, Op. 77b: IV. Allegro con moto
08. Piano Quartet No. 2 in A Minor, Op. 133: I. Allegro con passione (non troppo allegro)
09. Piano Quartet No. 2 in A Minor, Op. 133: II. Vivace-molto meno vivace-tempo primo
10. Piano Quartet No. 2 in A Minor, Op. 133: III. Largo con gran espressione
11. Piano Quartet No. 2 in A Minor, Op. 133: IV. Allegro con spirito


Pauvre Reger ! Avec sa silhouette bouboule, son expression maussade, les apparences ont pris le pas sur sa musique que bien des commentateurs voient comme bouboule et maussade. Que nenni ! Oui, Reger était un fervent champion de la musique absolue, il suivait les traditions de Beethoven et Brahms qu’il enrichissait d’harmonies wagnériennes et de contrepoint hérité de Bach ; certaines de ses œuvres sont denses et complexes. Mais ce n’est pas le cas de la musique de chambre – le genre qui représente la majeure partie de son œuvre, soit dit en passant –, qui représente une sorte de condensé de son développement stylistique. Et à la différence de ses quatuors, de conception quasiment symphonique, les Trios Op. 77b et Op. 141b semblent bien moins symbolistes-expressifs que classicistes-historiques. Leur caractère confiant, souvent même joyeux (donc ni bouboule, ni maussade), semblent empreint de simplicité – une simple apparence, en réalité – tout en restant fermement ancrés dans le langage du compositeur. Lui-même expliquait à son éditeur que cette musique n’était « absolument pas non-regerienne », même si les caractéristiques regeriennes (modulations complexes, ruptures rythmiques, riche conception contrapuntique pour chaque instrument) sont par nécessité soumises au nombre réduit d’instruments, et ne se font pas jour d’emblée. Reger cherchait une « nouvelle simplicité », clairement décelable dans une lettre de 1904 : « ce qui manque à la musique d’aujourd’hui, c’est un Mozart ! ». C’est sans doute l’esprit mozartien qui l’inspira dans sa « musique de chambre miniature » qu’est le Trio à cordes Op. 141b de 1915. La même année il créait son Quatuor avec piano, dont la critique loua les « glorieuses sonorités » et les thèmes « vocaux, vifs et accrocheurs ». Le Trio Op. 77b, lui, semble directement inspiré par le Divertimento K. 563 de Mozart et les Trios Op. 9 de Beethoven – on sait que Reger aimait à entrer en dialogue avec les œuvres antérieures du répertoire. La violoniste Franziska Pietsch est rejointe, dans son ensemble Trio Lirico, par de brillants collègues, qui donnent vie à cette musique si méritante et si négligée.

Hi-Res version




  • platico
  •  22:42
  • Пользователь offline
    • Нравится
    • 1
gracias...