Laurent Martin - Déodat de Séverac: La vasque aux colombes (2018) [Hi-Res]
Artist: Laurent Martin
Title: Déodat de Séverac: La vasque aux colombes
Year Of Release: 2018
Label: Ligia
Genre: Classical, Piano
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:04:39
Total Size: 234 / 1090 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Déodat de Séverac: La vasque aux colombes
Year Of Release: 2018
Label: Ligia
Genre: Classical, Piano
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:04:39
Total Size: 234 / 1090 mb
WebSite: Album Preview
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01. Cerdaña: En Tartane
02. Cerdaña: Les muletiers devant le Christ de Lliva
03. Cerdaña: Le retour des muletiers
04. 2ème recueil de "En vacances": La vasque aux colombes
05. 2ème recueil de "En vacances": Invocation à Schumann
06. 2ème recueil de "En vacances": Les caresses de grand'maman
07. 2ème recueil de "En vacances": Toto déguisé en suisse d'église
08. 2ème recueil de "En vacances": Mimi se déguise en marquise
09. 2ème recueil de "En vacances": Valse romantique
10. Stances à Madame de Pompadour
11. Pippermint-Get
12. Coin de cimetière, au printemps
Le pianiste Laurent Martin s’est fait une sorte de spécialité – même s’il n’y limite certes pas ses activités – de redécouvrir des compositeurs français méconnus, parallèlement au grand répertoire. Ainsi il interprète Castillon, Dubois, La Tombelle ou Gouvy. C’est un des principaux artisans de la résurrection de George Onslow, de la compositrice Mel Bonis et de Charles Valentin Alkan. Le voici dans le répertoire, hélas bien trop rarement donné, de Déodat de Séverac dont on a quelque peu tendance à faire un aimable compositeur régionaliste toulousain… Que nenni ! Ainsi Cerdaña – Cerdagne, en français, puisque le territoire est équitablement partagé entre l’Espagne et la France – de 1910 n’a rien de toulousain, pas plus qu’En vacances dont le premier recueil date de 1911, le second et dernier de 1921, inachevé mais dont Blanche Selva termina les quelques mesures manquantes du dernier numéro, La vasque aux colombes. Oui, De Séverac se plaignait, lors de ses études parisiennes, de l’écrasante pyramide qui faisait que Paris était le centre de la vie musicale française, tandis que le reste du pays restait zone secondaire : des musiciens comme lui surent bientôt imprimer une vie aux sonorités des autres coins du pays, lui-même explorant ainsi le Languedoc. On notera que loin de subir l’influence alors centripète de Debussy, il se tourna plus volontiers vers un Satie dans la clarté et la (fausse) naïveté de son langage.