Antonio Vaz Lemes - Sonata Brasileira (2016) [Hi-Res]

  • 08 Jan, 19:09
  • change text size:

Artist:
Title: Sonata Brasileira
Year Of Release: 2016
Label: Odradek
Genre: Classical
Quality: flac lossless / flac 24bits - 48.0kHz +booklet
Total Time: 00:58:03
Total Size: 181 / 434 mb
WebSite:

Tracklist
---------
01. André Mehmari - Sonata in A: I. Alegremente, nao muito
02. André Mehmari - Sonata in A: II. Intro, Coral e Riffs
03. Camargo Guarnieri - Sonata: I. Tenso
04. Camargo Guarnieri - Sonata: II. Amargurado
05. Camargo Guarnieri - Sonata: III. Triunfante - Enérgico (Fuga a 3 partes) - Triunfante
06. Marcelo Amazonas - Sonatina, Hommage à Francis Poulenc: I. Decidido e Articulado
07. Marcelo Amazonas - Sonatina, Hommage à Francis Poulenc: II. Lamurioso
08. Marcelo Amazonas - Sonatina, Hommage à Francis Poulenc: III. Rápido
09. E. Villani Cortes - Sonata No.1 in C: I. Allegreto - Lenda
10. E. Villani Cortes - Sonata No.1 in C: II. Lentamente - Cantilena
11. E. Villani Cortes - Sonata No.1 in C: III. Preto - Corrupio


Prévoyants, les parents de Camargo Guarnieri (1907 – 1993) lui donnèrent comme premier prénom Mozart, le Brésil étant coutumier de prénoms empruntés à la planète entière. Mozart, une fois lancé dans sa phénoménale carrière de compositeur, préféra ne pas utiliser ce prénom baptismal, par modestie. On lui connaît pourtant quelque sept cent numéros d’opus, ce qui en fait le deuxième plus prolifique compositeur brésilien après Villa-Lobos et d’ailleurs le deuxième plus joué au monde, aussi. Rien d’étonnant donc à ce que le pianiste brésilien Antonio Vaz Lemes – un disciple de Alicia de Larocha, Philippe Entremont, Noel Lee et Christian Ivaldi – ait inscrit à son éventail de sonates brésiliennes celle dudit Guarneri (écrite en 1972), aux côtés de trois autres œuvres non moins brésiliennes : André Mehmari (*1977), qui rend hommage à Bernstein dans le second mouvement « Intro, Chorals et Riffs » ; Marcelo Amazonas qui rend directement hommage à Poulenc puisque sa Sonatine de 2011 s’appelle carrément Hommage à Poulenc, même s’il y intègre une certaine dose de jazz de l’entre-deux-guerres (Amazonas est autant à l’aise dans le domaine classique que le jazz et la grande musique populaire brésilienne) ; et Edmundo Villani-Côrtes (*1930) dont la Sonate emprunte tout autant au langage populaire brésilien – dont on connaît l’invraisemblable richesse, héritée et sublimée de mille sources planétaires – qu’au langage dit impressionniste à la française ainsi qu’à Satie. Antonio Vaz Lemes nous prouve ici qu’il n’y a pas que Villa-Lobos au Brésil !