Netherlands Radio Philharmonic Orchestra & Sergei Prokofiev - Prokofiev: Symphonies No. 6 and No. 7 (2016) [Hi-Res]

  • 12 Jan, 08:52
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Artist:
Title: Prokofiev: Symphonies No. 6 and No. 7
Year Of Release: 2016
Label: Challenge Classics
Genre: Classical
Quality: mp3 320 kbps / flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:12:54
Total Size: 169 / 319 mb / 1.2 gb
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Tracklist
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01. Symphony No. 6 in E-Flat Minor, Op. 111: I. Allegro moderato
02. Symphony No. 6 in E-Flat Minor, Op. 111: II. Largo
03. Symphony No. 6 in E-Flat Minor, Op. 111: III. Vivace
04. Symphony No. 7 in C-Sharp Minor, Op. 138: I. Moderato
05. Symphony No. 7 in C-Sharp Minor, Op. 138: II. Allegretto
06. Symphony No. 7 in C-Sharp Minor, Op. 138: III. Andante espressivo
07. Symphony No. 7 in C-Sharp Minor, Op. 138: IV. Vivace


Le jeune chef d'orchestre américain James Gaffigan poursuit sa voie, inlassablement et en toute discrétion, en parsemant au fil de parutions son art fait d'élégance racée et de poésie lumineuse. Il est éblouissant dans les Concertos de Erich Wolfgang Korngold et Benjamin Britten qui vient de paraître avec la violoniste norvégienne Vilde Frang chez Warner. Il y a quelques semaines, la violoncelliste française Emmanuelle Bertrand publiait une monographie Dutilleux récompensée de toutes parts, et où Gaffigan éclairait de son esprit vivace les lignes complexes de Tout un monde lointain. Et, aujourd’hui paraît ce second volume (le premier regroupait les 3è et 4è Symphonies) de l’intégrale des Symphonies de Prokofiev qu’il réalise avec l’Orchestre Philharmonique des Pays-Bas, et on peut le remercier de ne pas encore aborder les 5è et 1ère. La Sixième Symphonie forme ici un kaléidoscope de paysages abstraits et pourtant tangibles, les phrasés, toujours inspirés, conférant une humanité à ces paysages désolés composés au tout début de la Guerre froide. L’orchestre se transcende, les timbres sont somptueux, l’harmonie rayonne ; et Gaffigan se distingue par sa rigueur rythmique, totalement implacable. Quant à la Septième Symphonie, d’habitude plus joyeuse, elle prend ici des couleurs plus sombres ; ce dernier opus symphonique du compositeur russe distille alors, sous ses atours néo-classiques, une grande mélancolie.