Stanislas - Top Hat (2011)
Artist: Stanislas
Title: Top Hat
Year Of Release: 2011
Label: Universal Music Division Decca Records France
Genre: Jazz, Vocal Jazz
Quality: flac lossless +Booklet
Total Time: 00:45:41
Total Size: 298 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Top Hat
Year Of Release: 2011
Label: Universal Music Division Decca Records France
Genre: Jazz, Vocal Jazz
Quality: flac lossless +Booklet
Total Time: 00:45:41
Total Size: 298 mb
WebSite: Album Preview
01. Isn't This A Lovely Day
02. Cheek To Cheek
03. Let's Call The Whole Thing Off
04. Top Hat, White Tie, And Tails
05. Putting On The Ritz
06. They Can't Take That Away From Me
07. The Way You Look Tonight
08. A Fine Romance
09. Night And Day
10. No Strings
11. They All Laughed
12. A Foggy Day
13. Change Partners
Il est beau, on l’imagine danser avec grâce, et il chante comme s’il allait voler ce soir : reconnaissons que Stanislas (il est professeur à l’École normale de Paris et chef d’orchestre aussi, ça va, on sait) peut parfois être franchement horripilant. Patatras ! dans Top Hat (d’après le titre d’une emblématique comédie musicale dont on a manifestement depuis perdu la recette), le garçon rend hommage à des gens admirables (Fred Astaire, Ginger Rogers et tous ces gens qui vivent en permanence en apesanteur). Pour ce faire, il s’entoure d'autres gens tout aussi fréquentables. Donc, partant de l’évaluation un peu pernicieuse que celui qui chante Irving Berlin, les frères Gershwin ou Cole Porter ne peut être fondamentalement mauvais. D’autant que le chant flûté et la voix légère et arachnéenne de Stanislas sied plutôt à des refrains comme « Cheek to Cheek », « They Can’t Take That Away from Me » ou « Night and Day » (naturellement débarrassé de l’empreinte farouchement mâle que lui avait jadis imprimée Frank Sinatra). Pour ce qui est du quintette convoqué pour l’aventure, on y relève les noms de Jérôme Regard à la contrebasse, le toujours épatant pianiste et organiste Benoît Sourisse, Damien Prudhomme au saxophone et un certain André Ceccarelli à la batterie du Commandeur. On note également la participation de Robin McKelle pour un duo sur « Let’s Call the Whole Thing Off », intervention mutine et d’une féminité particulièrement enchanteresse. Top Hat réalise donc, en toute modestie, le retour de standards absolus du jazz (« A Fine Romance ») vers leurs fonctions initiales, celles de chansons primesautières, à fredonner sous la douche, pour se donner du courage ou un soupçon de mélancolie, ou les deux. Et, mine de rien, cet album permet à Stanislas, après la consécration commerciale, et car il semble s’exposer ici, sans affèterie ni esbroufe, d’atteindre un niveau insoupçonné de sympathie : cela ne suffit à faire carrière sur la durée mais cela permet assurément de fidéliser un public.