Nicolas Moro - Mollo (2021)

Baptisée Mollo, la galette comportera douze titres. « J’ai composé onze chansons et il y a un texte parlé qui sert d’introduction à une chanson, explique l’artiste. J’ai invité moins de musiciens que sur mon précédent album [NDLR : L’amour est un oiseau volage, paru en 2018, en rassemblait une vingtaine] parce que j’ai voulu resserrer la musique autour de la guitare acoustique. Cette fois, il n’y a pas de guitare électrique et, pour m’accompagner, il n’y a pratiquement que des cordes et des percussions. »

Sur les onze chansons enregistrées dans le studio de Richard Puaud, à Montamisé, entre novembre et décembre 2020, on retrouve tout de même une dizaine de complices habituels du Poitevin : le batteur Alban Mourgues et le contrebassiste Éric Sansiquet, qui accompagnent Nicolas Moro sur scène en trio, mais aussi Manue Bouriaud à l’alto, Mickael Talbot au washboard et au jug, Cajoune Girard au kayamb, Richard Puaud au soubassophone, Nicolas Dubouchet à la contrebasse, Mathias Guerry au violon et l’Américain Bobby Michaud à l’accordéon cajun. « Comme j’ai écrit les chansons sur une période de trois ans, je ne suis pas sûr qu’il y ait un fil conducteur, avance le chanteur. Mais les derniers morceaux s’inspirent peut-être involontairement de l’actualité. Par exemple, Mollo et Qu’est-ce qu’on est bien invitent à prendre un peu de recul sur la société et le travail. »
Un hymne au lâcher prise
Le morceau éponyme, Mollo, est en effet un hymne à la lenteur et au lâcher prise : joué à la guitare slide, c’est une véritable invitation à la sieste, dans la moiteur du bayou. Plus mélancolique, Cet été-là est une ballade qu’aurait pu composer Maxime Le Forestier, tandis qu’Au violon propose une galopade dans les plaines du far-west, sous l’archet de Mathias Guerry (violoniste que les Poitevins avaient pu entendre lors du concert de Nicolas Moro avec Sanseverino, l’été dernier, au parc de Blossac).

Les fans ne seront pas surpris de retrouver quelques-uns des titres qu’ils ont pu découvrir en concert, comme Tu fais semblant, Le Baron ou Tu picoles. Et la chanson intitulée Entre deux moments de plaisir sera bientôt mise en images. « Le clip sera tourné à Saulgé, mi-février, annonce l’artiste. Il sera réalisé par Armelle Dousset, qui avait déjà fait le clip du Destin des affreux et le teaser intitulé Cela va sans dire. »
Pour être complet, ajoutons que le mastering a été réalisé par Géry Courty, au studio BuXson de Buxerolles, et qu’Amandine Alamichel a assuré les photos et le graphisme. Vivement le printemps !