Black Veil Brides - Vale (2018) [Hi-Res]

  • 22 Mar, 10:10
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Artist:
Title: Vale
Year Of Release: 2018
Genre: Rock, Alternative Metal, Screamo, Gothic Rock
Quality: flac lossless / flac 24bits - 44.1kHz
Total Time: 00:46:41
Total Size: 351 / 585 mb
WebSite:

Tracklist

01. Incipiens Ad Finem
02. The Last One
03. Wake Up
04. When They Call My Name
05. The Outsider
06. Dead Man Walking (Overture II)
07. Our Destiny
08. The King Of Pain
09. My Vow
10. Ballad Of The Lonely Hearts
11. Throw The First Stone
12. Vale (This Is Where It Ends)

Comme la majorité des groupes qui ont tout pour plaire, Black Veil Brides ne fait pas l’unanimité depuis ses premiers ébats en 2006. Ce cinquième album ne devrait guère changer la donne, mais cela n’a guère d’importance car il devrait se vendre par wagons plus encore que les précédents. Si l’ensemble ressemble à ce qu’on appelait power metal il n’y a pas si longtemps et que l’on qualifie de modern rock un peu partout, l’appellation la plus judicieuse serait plutôt “heavy pop”. Sur le quatrième album, Black Veil Brides (ou IV pour certains), BVB avait certes poussé le bouchon loin en recrutant Bob Rock, producteur de la grande époque de Mötley Crüe (référence principale et avouée) et surtout le trop fameux Black Album de Metallica. Et on sait que l’intéressé n’a pas son pareil pour rendre bankable même le plus obscur groupe de hardcore. Le résultat avait donné un album par trop consensuel et surtout infiniment trop éloigné des racines metalcore du groupe, ou plutôt de son fondateur, le chanteur Andy Biersack.

Avec Vale, BVB ne revient pas tout à fait aux origines, ou même à son très (trop ?) ambitieux troisième album, le conceptuel Wretched and Divine: The Story of the Wild Ones, mais il a trouvé une sorte de juste milieu en durcissant le ton tout en concoctant des mélodies on ne peut plus consensuelles. Il a été bien inspiré de renouer avec John Feldmann, qui avait officié sur Wretched and Divine..., mais également sur les efforts de Disturbed, Papa Roach, The Used, Goldfinger ou Blink 182, quand il ne compose pas pour Good Charlotte, Hilary Duff ou Beartooth... C’est surtout lui qui avait épaulé le chanteur sur son album solo sorti sous le pseudo d’Andy Black. Épaulé par le soliste de BVB, Jake Pitts, Feldmann a mis en valeur l’écriture plutôt pop (à laquelle il participe) de la plupart des titres tout en développant un son résolument heavy. À l’écoute de Vale, on pensera autant à Nickelback (Wake Up, Our Destiny) qu’à Avenged Sevenfold (The Outsider, My Vow), même si le but ici semble plutôt de séduire des gamins qui n’ont jamais entendu parler de ces “vieux groupes”. On se remémorera au passage la démarche assez similaire, et plutôt réussie, de la vague emo des My Chemical Romance et autres Fall Out Boy, d’autant que certains membres des deux groupes sont venus prêter main forte à Biersack sur son album solo. De même que ces derniers avaient su convaincre un très jeune public de passer de Britney Spears ou Beyonce à des musiques un peu plus rock et « guitares », BVB a toutes les chances de faire partie du peloton de tête d’un courant heavy plus en phase avec les sensibilités des teens. Un bain de jouvence qui a toutefois peu de chance de trouver un juste écho au sein de l’arrière garde metal.