The Strokes - Comedown Machine (2013)
Artist: The Strokes
Title: Comedown Machine
Year Of Release: 2013
Label: RCA Records Label
Genre: Rock
Quality: flac lossless
Total Time: 00:39:55
Total Size: 248 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Comedown Machine
Year Of Release: 2013
Label: RCA Records Label
Genre: Rock
Quality: flac lossless
Total Time: 00:39:55
Total Size: 248 mb
WebSite: Album Preview
01. Tap Out
02. All the Time
03. One Way Trigger
04. Welcome to Japan
05. 80?s Comedown Machine
06. 50/50
07. Slow Animals
08. Partners In Crime
09. Chances
10. Happy Endings
11. Call It Fate, Call It Karma
Comparé à ses débuts au Velvet Underground ou a Television, The Strokes glisse de plus en plus vers une pop façon The Cars. C'est même l'ensemble de la scène de Boston (Massachusetts) des années 1980 qui semble inspirer The Strokes sur Comedown Machine. Les onze chansons de ce cinquième album marient en effet riffs punk et mélodies new wave avec un certain brio. Sans être totalement un disque nostalgique, Comedown Machine lorgne bien dans le rétro en direction des eighties.Le garage rock est bien loin, même si The Strokes a pris soin d'annoncer Comedown Machine avec comme single « All the Time » qui est l'un des titres les plus rock de l'ensemble. « Tap Out » et ses contretemps funk est lui bien hérité de l'esprit new wave, tout comme « Welcome to Japan » qui constitue un involontaire hommage au groupe de David Sylvian. Quand à « 80's Comedown Machine » avec ses sonorités de boîte à rythmes à l'ancienne, il n'aurait pas déparé dans la décennie qu'évoque son titre.Malgré des départs tonitruants, « 50/50 » ou « Partners in Crime » s'assagissent vite avec des lignes mélodiques très chantantes qui en gomment l'agressivité entrevue dans leurs intros. Peut être touché par les fantômes d'Electric Lady où Comedown Machine a été enregistré, « Call It Fate, Call It Karma » introduit tardivement un peu d'étrangeté dans un disque plutôt joyeux.Is This It ne constitue plus qu'un souvenir pour un groupe dont le futur semble se rapprocher de U2 ou Simple Minds, et leur rock de stades. Impossible en effet de relever une once de révolte et de transgression sur un Comedown Machine dont le brio réel est tempéré par une volonté d'éclectisme un peu trop prononcée.