Grumiaux Trio - Beethoven & Mozart: String Trios (Recital, 8 June 1966) (2015)

  • 21 Jun, 08:25
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Artist:
Title: Beethoven & Mozart: String Trios (Recital, 8 June 1966)
Year Of Release: 2015
Label: SWR Classic
Genre: Classical
Quality: flac lossless +Booklet
Total Time: 01:16:52
Total Size: 353 mb
WebSite:

Tracklist

01. String Trio in G Major, Op. 9 No. 1: I. Adagio - Allegro con brio
02. String Trio in G Major, Op. 9 No. 1: II. Adagio ma non tanto e cantabile
03. String Trio in G Major, Op. 9 No. 1: III. Scherzo. Allegro
04. String Trio in G Major, Op. 9 No. 1: IV. Presto
05. Duo for Violin & Viola in G Major, K. 423: I. Allegro
06. Duo for Violin & Viola in G Major, K. 423: II. Adagio
07. Duo for Violin & Viola in G Major, K. 423: III. Rondo. Allegro
08. Divertimento in E-Flat Major, K. 563: I. Allegro
09. Divertimento in E-Flat Major, K. 563: II. Adagio
10. Divertimento in E-Flat Major, K. 563: III. Menuetto. Allegretto - Trio
11. Divertimento in E-Flat Major, K. 563: IV. Andante
12. Divertimento in E-Flat Major, K. 563: V. Menuetto. Allegretto - Trio
13. Divertimento in E-Flat Major, K. 563: VI. Allegro

Grumiaux Trio - Beethoven & Mozart: String Trios (Recital, 8 June 1966) (2015)


Pour son concert du 8 juin 1966, le Festival de Schwetzingen retrouvait le magique Trio Grumiaux – un trio à cordes, composé d’Arthur Grumiaux au violon, de l’altiste George Janzer et la violoncelliste Eva Czako, trois musiciens de toute première classe enregistrés avec amour par la SWF – qui chapeautait le Festival, d’où les nombreux et superbes enregistrements disponibles au fur et à mesure de leur exhumation. Les trios à cordes de Beethoven ne sont pas les plus joués de ses opus : déjà, les trios à cordes bien établis ne sont pas légion, et l’on a tendance à imaginer que la musique d’avant 1800 de Ludwig van est « de jeunesse ». Que nenni, le compositeur comptait vingt-huit printemps et, en cette année 1799, il offrait à la planète sa sonate Pathétique ; ses Trios n’ont donc rien à envier à ses premiers quatuors, par exemple, et la forme – quatre amples mouvements – attestent qu’il les considérait comme de la musique très sérieuse, loin de la musique de salon ou d’agrément. La remarque peut s’appliquer également au Divertimento K. 563 de Mozart qui, malgré sa structure en six mouvements héritée du format de la suite baroque, n’en est pas moins une œuvre de l’ultime maturité, 1788, écrit dans un ton d’une immense profondeur, celle des dernières symphonies et des ultimes quatuors. Grumiaux et ses deux amis nous donnent une interprétation d’une émotion de tous les instants, et dans une qualité d’enregistrement de première classe bien que réalisé voici un demi-siècle.