Leif Segerstam, Vienna Radio Symphony Orchestra - Verdi: Messa da requiem (2021) [Hi-Res]

Tracklist

01. Messa da requiem: I. Introit - Kyrie
02. Messa da requiem: IIa. Sequence. Dies irae
03. Messa da requiem: IIb. Sequence. Tuba mirum - IIc. Sequence. Mors stupebit
04. Messa da requiem: IId. Sequence. Liber scriptus
05. Messa da requiem: IIe. Sequence. Quid sum miser
06. Messa da requiem: IIf. Sequence. Rex tremendae
07. Messa da requiem: IIg. Sequence. Recordare
08. Messa da requiem: IIh. Sequence. Ingemisco
09. Messa da requiem: IIi. Sequence. Confutatis
10. Messa da requiem: IIj. Sequence. Lacrimosa
01. Messa da requiem: IIIa. Offertory. Domine Jesu Christe
02. Messa da requiem: IIIb. Offertory. Hostias
03. Messa da requiem: IV. Sanctus
04. Messa da requiem: V. Agnus Dei
05. Messa da requiem: VI. Communion. Lux aeterna
06. Messa da requiem: VIIa. Libera me - Dies irae - Requiem aeternam
07. Messa da requiem: VIIb. Libera me



Enregistré par la Radio autrichienne lors du Festival de musique sacrée de Herzogenburg en 1980, cette version de concert du Requiem de Verdi vaut surtout par la présence de quatre grandes voix solistes, à commencer par celle de la soprano allemande d’origine roumaine Julia Varady, familière des grandes scènes allemandes où elle s’illustra dans les grands rôles verdiens, mais aussi dans les opéras de Mozart et de Wagner à travers un répertoire particulièrement impressionnant et varié. Aujourd’hui à la retraite, Julia Varady avait conquis le public par la puissance de son chant et le total engagement qu’elle insufflait à ses personnages.

Elle est entourée d’autres grands solistes dans cet enregistrement live : la mezzo-soprano bulgare Alexandrina Miltcheva qui, elle aussi, a chanté les grands rôles du répertoire à l’Opéra de Paris, à la Scala de Milan, au San Carlo de Naples ou encore à l’Opéra de Bavière sous de très prestigieuses baguettes. D’une autre génération, le ténor italien Alberto Cupido s’est produit dans les principaux théâtres italiens, dans un répertoire de plus de quarante opéras dont des œuvres rarement présentées. Disparu en 2014, Nicolas Ghiuselev reste dans l’histoire du chant comme une des plus belles voix de basse profonde du siècle, incarnant une cinquantaine de rôles, de Philippe II à Boris, en passant par le diable (Méphisto) de Berlioz et de Gounod. Sa grande expressivité, quelquefois raillée, donnait une couleur particulière à tout ce qu’il chantait.

Le chef finlandais Leif Segerstam prend des tempos relativement lents sans solliciter la partition du côté de l’opéra comme c’est souvent le cas. La prise de son est convenable, mais l’acoustique trop réverbérée ne peut pas faire de miracles. Le présent enregistrement avait été publié dans une version vinyle dans un tirage très confidentiel par l’Orchestre de la Radio Autrichienne. Éditée pour la première fois en version numérique, cette interprétation s’adresse en priorité, on l’aura compris, aux amateurs de grandes voix.

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