Pittsburgh Symphony Orchestra & Manfred Honeck - Brahms: Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98 - MacMillan: Larghetto for Orchestra (Live) (2021) [Hi-Res]

  • 19 Oct, 14:18
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Artist:
Title: Brahms: Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98 - MacMillan: Larghetto for Orchestra (Live)
Year Of Release: 2021
Label: Reference Recordings
Genre: Classical
Quality: flac lossless (tracks) / flac 24bits - 192.0kHz +Booklet
Total Time: 00:53:57
Total Size: 249 mb / 1.69 gb
WebSite:

Tracklist

01. Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98: I. Allegro non troppo (Live)
02. Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98: II. Andante moderato (Live)
03. Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98: III. Allegro giocoso (Live)
04. Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98: IV. Allegro energico e passionato (Live)
05. Larghetto for Orchestra (Live)

Pittsburgh Symphony Orchestra & Manfred Honeck - Brahms: Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98 - MacMillan: Larghetto for Orchestra (Live) (2021) [Hi-Res]


En poste depuis 2007 à Pittsburgh, Manfred Honeck est aujourd’hui dans une telle relation d’intimité avec les musiciens de la phalange américaine qu’il parvient à se distinguer à chaque parution sur le label Reference Recordings par d'authentiques propositions artistiques. Véritable manifeste, sa Neuvième de Bruckner (2019) était fantastique par la rugosité de ses couleurs, et son caractère furibond ; sa Neuvième de Beethoven, parue en début d’année 2021, envoûtait par son sens du théâtre, sa modernité tranchante. Aujourd’hui, Manfred Honeck et son Pittsburgh Symphony Orchestra proposent ce couplage étrange et passionnant, de deux mondes diamétralement contraires, la Quatrième de Brahms (enregistrée les 20-22 avril 2018), avec le Larghetto for Orchestra de l’Écossais James MacMillan (27-29 octobre 2017).

De la Quatrième de Brahms émane, sous la baguette du chef autrichien, un extrême foisonnement polyphonique ; cet art, à l’écoute de toutes les voix, rappelle celui de Hans Schmidt-Isserstedt, qui, lui aussi, dans son intégrale avec l’Orchestre de la NDR (EMI), donnait vie à des échanges discrets, aux dialogues des lignes intermédiaires (seconds violons, altos, flûtes, clarinettes, etc.). L’Orchestre de Brahms parvient ici à une plénitude inhabituelle : le retour du thème (7’48) dans le second mouvement (Andante moderato), et la conduite du discours jusqu’à son apothéose, en témoignent. Le caractère élancé de l’Allegro suivant, véritablement giocoso ici, confirme ensuite que le geste toujours ardent de Manfred Honeck s’exempte de la moindre volonté démonstrative, et que seules priment la vérité, et si possible l’entièreté d’un texte musical. À la fois tranquille et majestueuse, la passacaille finale est le plus bel hommage à J. S. Bach qui se puisse imaginer et tel que rêvé par Brahms, tant la polyphonie célèbre ici la lumière. Une proposition très impressionnante.

Œuvre commandée par l’orchestre en 2017 pour fêter le dixième anniversaire de Honeck en tant que directeur musical, le très beau Larghetto for Orchestra de MacMillan est une vaste méditation, d’esprit très américain, et se souvient de pages telles que le Lament d’Irving Fine ou de certaines pages lentes d’Aaron Copland. Le Pittsburgh Symphony Orchestra y dispense ses splendeurs, envoûtantes.


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