Alain Chamfort - Symphonique Dandy (Version symphonique) (2021)

  • 27 Nov, 14:54
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Artist:
Title: Symphonique Dandy (Version symphonique)
Year Of Release: 2021
Label: Tessland
Genre: Chanson française
Quality: Mp3 320 kbps / FLAC (tracks) +Digital Booklet
Total Time: 01:19:06
Total Size: 184 / 465 MB
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Tracklist:

1. Alain Chamfort - Ce n'est que moi (Version symphonique)
2. Alain Chamfort - Exister (Version symphonique)
3. Alain Chamfort - L'ennemi dans la glace (Version symphonique)
4. Alain Chamfort - J'entends tout (Version symphonique)
5. Alain Chamfort - Palais royal (Version symphonique)
6. Alain Chamfort - La fièvre dans le sang (Version symphonique)
7. Alain Chamfort - Géant (Version symphonique)
8. Alain Chamfort - Sinatra (Version symphonique)
9. Alain Chamfort - Chasseur d'ivoire (Version symphonique)
10. Alain Chamfort - Bambou (Version symphonique)
11. Alain Chamfort - Le désordre des choses (Version symphonique)
12. Alain Chamfort - En regardant la mer (Version symphonique)
13. Alain Chamfort - Manureva (Version symphonique)
14. Alain Chamfort - Les Salamandres (Version symphonique)
15. Alain Chamfort - Le temps qui court (Version symphonique)
16. Alain Chamfort - Les microsillons (Version symphonique)
17. Alain Chamfort - Personne n'aime personne (Version symphonique)

Il était inévitable que le dandy Alain Chamfort s’octroie un jour les services d’un orchestre symphonique pour draper ses plus grands succès. En guise d’ouverture, il a choisi un titre étonnant de 1997, dans lequel il se dépeint comme un chanteur ringard, profitant de sa notoriété pour draguer éhontément une jeune femme qui sait à peine qui il est (Ce n’est que moi). La rythmique et le piano jazzy qui accompagnent Chamfort dans cet exercice périlleux d’autodérision donne au morceau une noirceur qui annonce l’aspect presque cinématographique de ces nouvelles versions. Qu’il soit dans la peau d’un chanteur de tango (Exister) ou dans celle d’un crooner à la voix fragile (Palais Royal), Alain Chamfort joue à fond la carte du drame, parfois joué au second degré. Entre la virtuosité flûtée de La Fièvre dans le sang et le romantisme hollywoodien de Sinatra, il se transforme en maître d’œuvre d’un film musical imaginaire dont il est lui-même le héros. On appréciera également le romanesque de Manureva ou du Désordre des choses, tout comme la puissance crépusculaire du Temps qui court. Mais Alain Chamfort sait aussi, quand il le faut, se parer d’une émotion plus sobre et dénudée (Les Microsillons). L’album se termine comme il a commencé, avec une petite touche jazzy, pour Personne n’aime personne – petit bijou sur les rapports de séduction qui suintent l’artifice. À noter que c’est Nobuyuki Nakajima (collaborateur de Jane Birkin sur ce même type de projet) qui est aux commandes de ces nouveaux arrangements.




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