The Darkness - Hot Cakes (Deluxe Version) (2012)

  • 02 Jan, 12:02
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Artist:
Title: Hot Cakes (Deluxe Version)
Year Of Release: 2012
Label: [PIAS]
Genre: Rock
Quality: flac lossless (tracks)
Total Time: 00:52:11
Total Size: 378 mb
WebSite:

Tracklist

01. Every Inch of You
02. Nothin's Gonna Stop Us
03. With a Woman
04. Keep Me Hangin' On
05. Living Each Day Blind
06. Everybody Have a Good Time
07. She Just a Girl, Eddie
08. Forbidden Love
09. Concrete
10. Street Spirit (Fade Out)
11. Love Is Not the Answer
12. I Can't Believe It's Not Love (Acoustic Demo) (Bonus Track)
13. Love Is Not the Answer (Acoustic Demo) (Bonus Track)
14. Pat Pong Ladies (Bonus Track)


Le troisième album en studio des Britanniques qui célèbre leur reformation (retrouvailles de raison ?) en 2011 – après un divorce de près de cinq années – a été enregistré dans l’atmosphère familiale du home-studio du guitariste du groupe, Dan Hawkins (ainsi que dans les studios gallois mythiques de Rockfield) et produit par ce dernier et son frère aîné le chanteur Justin Hawkins.Sans surprise, le groupe insuffle de l’humour dans un genre (grosso modo, la pop metal) qui n’en manque déjà pas, même si plusieurs des refrains se teintent d’une nostalgie affectueuse tentant à accréditer le romantisme de ces grands garçons. Le problème majeur restant que la parodie ne peut servir de viatique à un album que si elle s’appuie sur des compositions affûtées, roboratives, et définitives pour tout dire, ce qui n’est pas exactement le cas de celles de Hot Cakes, par ailleurs desservies par la voix de castrat de Justin Hawkins qui, comme les meilleures plaisanteries, aurait gagné à limiter ses effets dans le temps. Assez naturellement, c’est lorsque le groupe parvient à digérer au mieux ses influences qu’il se montre le plus performant, de l’ombre portée de Queen aux très riches heures du glam-rock, en passant par les initiateurs hard-rock bands des années soixante-dix, aux refrains tellement outrageux et sexys qu’ils en traversent aisément les décennies, et, désormais, au rock pour adulte tel que nous en gratifiaient surabondamment les stations de radio des années 1980. Mais, encore une fois, si les boutades (suck my cock !, il faut oser, tout de même, de nos jours) sont ici constantes, on reste piteusement sur sa faim en matière d’instant hits.Sous l’angle positif, on relèvera quelques riffs jubilatoires, des chorus en habiles recycleurs de clichés et autres chœurs volontaires. Aux antipodes, on restera stupéfait que des désormais quadragénaires manquent à ce point de discernement dans l’usage d’une certaine grandiloquence binaire : la clé de l’énigme résidant sans nul doute dans le parcours d’un groupe au succès gonflé aux hormones qui ne méritait peut-être pas toute l’attention dont il a été gratifié.

  • whiskers
  •  20:21
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