Santana - Shape Shifter (2012)

  • 24 Mar, 16:00
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Artist:
Title: Shape Shifter
Year Of Release: 2012
Label: Starfaith
Genre: Classic Rock, Blues-Rock
Quality: flac lossless (tracks)
Total Time: 00:57:29
Total Size: 378 mb
WebSite:

Tracklist

01. Shape Shifter
02. Dom
03. Nomad
04. Metatron
05. Angelica Faith
06. Never the Same Again
07. In the Light of a New Day
08. Spark of the Divine
09. Macumba in Budapest
10. Mr. Szabo
11. Eres La Luz
12. Canela
13. Ah, Sweet Dancer


Profitons lâchement du fait que certains aient pris la peine de décompter : Shape Shifter est donc le 36ème album de l’Américano-Mexicain aux doigts d’or et à la moustache lyrique, inclut treize thèmes originaux, composés des années 1990 (et mis soigneusement de côté depuis, afin d’alimenter tel projet) à aujourd’hui, et permet au musicien d’inaugurer aux États-Unis son propre label. Surtout, il sera assurément accueilli chaleureusement par un Hexagone qui lui a toujours réservé de signalés succès commerciaux.Conçu comme un hommage aux Amérindiens, ce disque, qui débute par un chant traditionnel dont la fonction est l’appel de l’aigle, est annoncé comme le premier volet d’une trilogie très enracinée, et s’avère uniquement instrumental – ce que l’on pourra raisonnablement considérer comme un retour aux sources -, à l’exception d’une unique chanson interprétée par les vocalistes habituels du patron, Tony Lindsay et Andy Vargas (« Eres La Luz »). Tout au long des interviews accordées pour l’occasion, la star s’est déclarée particulièrement satisfaite d’avoir pu mener à bien ce projet. De nouveau, et c’est heureux, Carlos Santana a donc souhaité s’appuyer sur le caractère universel de son instrument. Parmi les musiciens présents durant les sessions, on relève l’une des sections rythmiques favorites de Carlos Santana (Chester Thompson, qui a participé à la composition de « Angelica Faith » aux claviers, le batteur surdoué Dennis Chambers, et Benny Rietveld à la basse), ainsi que, comme à l’accoutumée, de très brillants percussionnistes, comme Karl Perrazo et Raoul Rekow. On relève également la présence de l’emblématique et éternel compagnon Narada Michael Walden, du producteur Eric Bazilian, et d’un certain Salvador Santana (fils de, naturellement), titulaire du pupitre du piano sur les deux pistes conclusives de l’opus (« Canela », appelé à rapprocher les couples au prochain été, comme le firent « Samba Pa Ti » ou « Europa », et « Ah, Sweet Dancer »). Á noter que « Dom », sur un tempo ralenti, est emprunté à Touré Kunda. Fédérés par le jeu instantanément identifiable du guitariste, les thèmes s’enchaînent dans un agencement soigneusement évalué, gorgés de ce soleil roboratif qui inonde les six cordes, que la guitare soit électrique ou acoustique. Shape Shifter doit être considéré comme un tout, et déroule l’atmosphère multicolore de toutes les joies et détresses de l’homme qui se présente devant nous. Pour cette ambition, l’album mérite le respect. Et pour la musique qu’il distille, notre enthousiasme le plus débridé.

  • whiskers
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Many thanks
  • mldekker
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Veel Dank !!