Joe Henry - Scar (Album Version) (2001)
Artist: Joe Henry
Title: Scar (Album Version)
Year Of Release: 2001
Label: Mammoth
Genre: Soft Rock, Americana, Singer-Songwriter
Quality: mp3 320 kbps / flac lossless (tracks)
Total Time: 00:56:30
Total Size: 131 / 301 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Scar (Album Version)
Year Of Release: 2001
Label: Mammoth
Genre: Soft Rock, Americana, Singer-Songwriter
Quality: mp3 320 kbps / flac lossless (tracks)
Total Time: 00:56:30
Total Size: 131 / 301 mb
WebSite: Album Preview
01. Richard Pryor Addresses A Tearful Nation (Album Version)
02. Stop (Album Version)
03. Mean Flower (Album Version)
04. Struck (Album Version)
05. Rough And Tumble (Album Version)
06. Lock And Key (Album Version)
07. Nico Lost One Small Buddha (Album Version)
08. Cold Enough To Cross (Album Version)
09. Edgar Bergen (Album Version)
10. Scar (Album Version)
11. Pryor Reprise (Album Version)
Difficile de classer un tel disque. Peu importe, d'ailleurs. Le chanteur Joe Henry évolue depuis le début des années 90 aux frontières de bien des genres, enregistrant des albums pour le moins singuliers avec des personnalités aussi différentes que Cecil McBee, Don Cherry ou le guitariste de Helmet, Page Hamilton, au point que l'ex-Talking Heads David Byrne le remarque et lui demande d'assurer la première partie de ses concerts. On pourrait croire, à lire ainsi les grandes lignes de sa carrière, que tout s'est enchaîné très vite. Il n'en est rien : entre le premier Shuffletown, sa participation à Bitter de Meshell Ndegéocello et Scar, l'homme s'est plutôt fait rare. Aussi le plaisir est-il grand de le retrouver sur cet album qui doit beaucoup à la patte du producteur Craig Street, remarqué aux côtés de Cassandra Wilson, et tire également partie de son prestigieux line- up : Marc Ribot, Brad Mehldau, Brian Blade et Meshell, entre autres, sont là. Toutefois, c'est surtout la présence d'Ornette Coleman, que Henry a réussi à convaincre de figurer ici après lui avoir fait écouter son précédent Fuse, qui intrigue. Le saxophoniste illumine de son phrasé la ballade qui ouvre l'album avant que l'ambiance étrangement envoûtante de l'ensemble ne se résolve dans le plus incroyable des finals. Le dernier morceau passé, la voix d'Ornette, comme surgie de nulle part, offre alors à entendre son chant dans la plénitude du solo absolu. Un moment rare qui scelle une œuvre magique comme il l'avait ouverte : de magistrale façon.