Leipziger Streichquartett - Gade & Grieg: Streichquartette (2016)

  • 16 Jan, 10:05
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Artist:
Title: Gade & Grieg: Streichquartette
Year Of Release: 2016
Label: Musikproduktion Dabringhaus und Grimm (MDG)
Genre: Classical
Quality: flac lossless (tracks)
Total Time: 01:00:57
Total Size: 262 mb
WebSite:

Tracklist

01. Streichquartett in F Major "Willkommen und Abschied": I. Allegro di molto
02. Streichquartett in F Major "Willkommen und Abschied": II. Adagio con espressione
03. Streichquartett in F Major "Willkommen und Abschied": III. Serenata scherzando
04. Streichquartett No. 1 in G Minor, Op. 27: I. Un poco Andante-Allegro molto ed agitato
05. Streichquartett No. 1 in G Minor, Op. 27: II. Romanze. Andantino
06. Streichquartett No. 1 in G Minor, Op. 27: III. Intermezzo. Allegro molto marcato
07. Streichquartett No. 1 in G Minor, Op. 27: IV. Finale. Lento-Presto al Saltarello

À n’écouter obstinément que les quatuors de Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Chostakovitch ou encore Bartók pour les plus aventureux et cérébraux des mélomanes, on en oublierait presque que des kyrielles d’autres compositeurs ont aussi abordé ce genre-roi de la musique de chambre. Des célèbres, d’autres plus négligés, comme par exemple le Danois Niels Gade dont voici, par le Quatuor à cordes de Leipzig, le très nordique Quatuor en fa majeur de 1840 – le troisième et dernier mouvement, une Serenata scherzando, avait été laissé inachevé, mais Axel Steurich l’a terminé d’après les nombreux brouillons disponibles. C’est, en vérité, le tout premier enregistrement de l’ouvrage dans cette forme terminée… comme quoi il existe encore de superbes inédits au disque ! Gade illustre ici le poème Willkommen und Abschied (« Bienvenue et adieu ») de Goethe, dont il a l’audace de renverser l’ordre puisque le scherzando représente le Willkommen, la bienvenue. Quant à Grieg, on peut ici entendre son Quatuor n° 1 (qui est en réalité le n° 2, mais l’initial premier est un travail de jeunesse désormais perdu). Il s’agit là d’un ouvrage de maturité, écrit en 1879, d’une profondeur romantique qui n’échappera à personne ; le dernier mouvement comporte le thème-signature de Grieg que l’on retrouve dans bien d’autres de ses œuvres, sous diverses formes à peine modifiées. À découvrir donc, ces deux quatuors majeurs du répertoire nordique.