Magic Malik - Short Cuts (2011) [Hi-Res]
Artist: Magic Malik
Title: Short Cuts
Year Of Release: 2011
Label: Bee Jazz,
Genre: Contemporary Jazz, Avant-Garde
Quality: FLAC (tracks) 24 bits / 96.0 kHz
Total Time: 65:50
Total Size: 664 MB
WebSite: Album Preview
Tracklist:Title: Short Cuts
Year Of Release: 2011
Label: Bee Jazz,
Genre: Contemporary Jazz, Avant-Garde
Quality: FLAC (tracks) 24 bits / 96.0 kHz
Total Time: 65:50
Total Size: 664 MB
WebSite: Album Preview
1. 19114145
2. Pop
3. Jungle
4. Botswana
5. Wipe Out
6. Amerigo
7. Sapapaw
8. Disruption Bomb
9. Le Tueur
10. Odessa
11. Sanction
12. Tapisserie
Magic Malik's first quartet album (from 2011), released in the UK for the first time. Short Cuts seems to be the result of an aesthetic contemplation (a painting by Paul Klee for instance) or a chord randomly played on the piano: Sometimes, I only tried to follow the thread an idea that was given to me he adds then lead the idea without interfering on the first run-up by giving the minimum intellectual control . There is no doubt indeed about the fact that the streamlined and repetitive track Pop is the result of this instinctive approach. It s also noticeable through the powerful bass line in the track Botswana, or the urban pulse of Jungle, or even in the track Amerigo built on a single fragment of a Bach cello suite. Throughout the album, Malik cares to alternate his flute parts and his atmospheric vocals with a virtuosity that stresses the magnetism. Members of his quartet Jozef Dumoulin (keyboards, effects programming), Jean-Luc Lehr (electric bass) and Maxime Zampieri (drums) fulfill themselves in his universe as well as the composer Gilbert Nouno.
Critique
Grandi artistiquement aux côtés de Julien Lourau et Steve Coleman, le flûtiste Malik Mezzadri s’est attaché, et ce dès les prémisses de sa carrière, à négliger les frontières qui rendent l’esprit étroit : ainsi, celui qui considère qu’il n’est de bonne musique qui ne se fasse en groupe (donc peu regardant sur un éventuel statut de leader) a attaché ses pas, avec bonheur et successivement, à ceux de Camille,
Friand d’expérimentation (une approche qui a sous-tendu sa musique des années durant), Magic Malik n’en revient pas moins (avant un départ pour la prestigieuse Villa Médicis) grâce à Short Cuts à une démarche plus intuitive et idéale, c’est-à-dire qui suit l’idée de l’instant.
Le musicien a choisi pour ce faire la connivence de son quartet habituel : la basse électrique de Jean-Luc Lehr, Jozef Dumoulin à la programmation et aux claviers, et le batteur Maxime Zampieri, phalange en écho de l’approche du compositeur et metteur en sons Gilbert Nouno, que Malik retrouvera très prochainement sur la colline du Pincio de Rome, permettant à cet univers de l’instant de s’épanouir dans la connivence et la complémentarité. Comme les littérateurs praticiens de l’écriture automatique et du cut-up, Magic Malik fait sienne ici composition et interprétation spontanées, servies par l’empathie, et la virtuosité des instrumentistes.
Short Cuts ne peut se résumer aux mots usuels qui disent la musique : tout au plus s’autorisera t’on à signaler que dans ces mouvances perpétuelles, l’absence de carcan mélodique et harmonique, et la joie évidente de jouer ici et maintenant qui exsude du projet, l’album laisse ouvertes en grand les portes de l’inventivité, et offre sans parcimonie l’ivresse d’un périple sans contraintes.
Critique
Grandi artistiquement aux côtés de Julien Lourau et Steve Coleman, le flûtiste Malik Mezzadri s’est attaché, et ce dès les prémisses de sa carrière, à négliger les frontières qui rendent l’esprit étroit : ainsi, celui qui considère qu’il n’est de bonne musique qui ne se fasse en groupe (donc peu regardant sur un éventuel statut de leader) a attaché ses pas, avec bonheur et successivement, à ceux de Camille,
Friand d’expérimentation (une approche qui a sous-tendu sa musique des années durant), Magic Malik n’en revient pas moins (avant un départ pour la prestigieuse Villa Médicis) grâce à Short Cuts à une démarche plus intuitive et idéale, c’est-à-dire qui suit l’idée de l’instant.
Le musicien a choisi pour ce faire la connivence de son quartet habituel : la basse électrique de Jean-Luc Lehr, Jozef Dumoulin à la programmation et aux claviers, et le batteur Maxime Zampieri, phalange en écho de l’approche du compositeur et metteur en sons Gilbert Nouno, que Malik retrouvera très prochainement sur la colline du Pincio de Rome, permettant à cet univers de l’instant de s’épanouir dans la connivence et la complémentarité. Comme les littérateurs praticiens de l’écriture automatique et du cut-up, Magic Malik fait sienne ici composition et interprétation spontanées, servies par l’empathie, et la virtuosité des instrumentistes.
Short Cuts ne peut se résumer aux mots usuels qui disent la musique : tout au plus s’autorisera t’on à signaler que dans ces mouvances perpétuelles, l’absence de carcan mélodique et harmonique, et la joie évidente de jouer ici et maintenant qui exsude du projet, l’album laisse ouvertes en grand les portes de l’inventivité, et offre sans parcimonie l’ivresse d’un périple sans contraintes.