Torsten Goods - 1980 (2008)
Artist: Torsten Goods
Title: 1980
Year Of Release: 2023
Label: ACT Music
Genre: Jazz, Vocal Jazz
Quality: mp3 320 kbps / flac lossless (tracks)
Total Time: 00:53:42
Total Size: 125 / 326 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: 1980
Year Of Release: 2023
Label: ACT Music
Genre: Jazz, Vocal Jazz
Quality: mp3 320 kbps / flac lossless (tracks)
Total Time: 00:53:42
Total Size: 125 / 326 mb
WebSite: Album Preview
01. Crazy Little Thing Called Love
02. Don't Let It Get to You
03. 99
04. So Are You
05. It's Still Rock'N'Roll To Me
06. (I Need You) So Bad
07. 1980
08. Winters Night
09. I Can Hardly See You
10. Love Dance
11. Too Much Guitar
12. Shout It Out
Le deuxième album du jeune guitariste irlando-allemand (formé à New York par Les Paul ou Jim Hall, et sous l’influence reconnue de Robben Ford), démontre amplement que l’on peut opter pour le jazz, et rester envers et contre tout un enfant du rock.
1980, en effet date de naissance de Goods (qui ne s’appelle pas réellement Goods, mais est tout de même un excellent instrumentiste), alimente partiellement le programme du disque, avec des reprises (parfois très proches de l’original) de chansons créées cette année-là. Le presque trentenaire revisite donc, en mode swing et big band, « It’s Still Rock N’ Roll To Me » de Billy Joel, le « 99 » de Toto, engourdi par le soleil de Californie, et un « Crazy Little Thing Called Love » ici jazzy, composé il y a près de trois décennies pour Queen, par Freddie Mercury, et en hommage à Elvis Presley.
Mais la reprise la plus signifiante reste naturellement celle du « Love Dance », immortalisé par George Benson. C’est ici qu’on comprend au mieux ce que tente de construire Goods : dans la liquidité d’un jeu suprêmement racé, en exergue de mélodies immédiatement référencées, élaborer un jazz confortable, aimablement swing, et, surtout, sophistiqué comme une fin de journée à Manhattan. Entouré de la fine fleur du jazz venu du froid (dont Peter Lübke, ancien compagnon de Jaco Pastorius), le guitariste y parvient parfaitement ici. Et, à l’aune de sa jeunesse dans la carrière, gageons que ce n’est pas terminé.