New York Philharmonic, Leonard Bernstein - Brahms, Liszt, Enescu & Borodin (2011)

  • 12 May, 10:01
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Artist:
Title: Brahms, Liszt, Enescu & Borodin
Year Of Release: 2011
Label: Sony Classical
Genre: Classical
Quality: FLAC (tracks)
Total Time: 01:11:54
Total Size: 352 mb
WebSite:

Tracklist:

21 Hungarian Dances, WoO 1
01. No. 5, Allegro in F-Sharp Minor - 00:02:29
02. No. 6, Vivace in D-Flat Major - 00:03:04

Les préludes, S. 97
03. Les préludes, S. 97 - 00:16:48

6 Hungarian Rhapsodies, S. 359
04. No. 1 in F Minor - 00:11:50
05. No. 4 in D Minor - 00:11:49

Romanian Rhapsody No. 1 in A Major, Op. 11
06. 2 Romanian Rhapsodies, Op. 11: No. 1 in A Major - 00:12:50

Prince Igor: Polovtsian Dances
07. Dance of the Polovtsian maidens (Instrumental) - 00:02:10
08. Introduzione - Andantino - 00:02:23
09. Allegro vivo - (Instrumental) - 00:01:09
10. Allegro - (Instrumental) - 00:02:07
11. Presto - (Instrumental) - 00:01:19
12. Moderato alla breve - (Instrumental) - 00:01:18
13. Presto - (Instrumental) - 00:01:17
14. Allegro con spirito - Più animato (Instrumental) - 00:01:21


Performers:
New York Philharmonic
Leonard Bernstein

Les danses hongroises n°5 et 6 de Brahms (respectivement captées en 1967 et 1966) mettent d'entrée de jeu l'auditeur au parfum : c'est à une démonstration de dynamisme et de lyrisme que le grand chef américain nous convie. Ces danses de Brahms se hissent parmi les meilleures, et ne font poindre qu'un seul regret : qu'il n'y en ait que deux !
Les Préludes de Liszt (1963) nous rappellent alors quelles formidables affinités Bernstein trouvait dans l'univers lisztien (il faut connaitre absolument sa fantastique Faust-Symphonie ). Dans les 1ère et 4ème Rhapsodies Hongroises (1971), présentées dans leur version orchestrale (ce qui au piano correspond repectivement à la 14ème et 12ème), Bernstein fait littéralement des merveilles, transformant ces pièces trop souvent pesantes en de véritables petits chefs d'oeuvre symphoniques, aérés, poétiques, passionnés, en un mot : splendides !
La Rhapsodie d'Enesco (1971) est une nouvelle occasion pour Lenny de nous faire une démonstration de danse et d'enthousiasme, son petit coté jazzy pouvant sans peine être pris ici pour un accent tzigane.
Dans les fameuses Danses Polovtsiennes (1967) extraites du Prince Igor de Borodine (de loin l'oeuvre la plus connue du compositeur russe), Bernstein continue les festivités : peu de chefs savent rendre ces pièces avec à la fois cette dynamique, cette légèreté et ce lyrisme; il n'y manque qu'une pointe d'accent russe pour en faire une version insurpassable.
Passionné, lyrique, poétique, rieur, le Philharmonique de New York est parfait de bout en bout, unanimement suspendu à la baguette virevoltante de son chef.
Un disque réellement festif, qui n'est pas sans faire penser à certains Reiner... la petite pointe de (fausse) désinvolture de Lenny en plus ! Superbe.