Bernard Krainis, The London Strings, Sir Neville Marriner - Concertos for Recorders & Strings (2015) [Hi-Res]

  • 15 Jul, 09:09
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Artist:
Title: Concertos for Recorders & Strings
Year Of Release: 2015
Label: Decca Music Group Ltd.
Genre: Classical
Quality: flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 00:43:37
Total Size: 913 mb
WebSite:

Tracklist

01. Concerto in A Minor for Sopranino Recorder, RV 445: I. Allegro
02. Concerto in A Minor for Sopranino Recorder, RV 445: II. Larghetto
03. Concerto in A Minor for Sopranino Recorder, RV 445: III. Allegro
04. Recorder Concerto in F Major, Op. 4/5, HWV 293: I. Larghetto
05. Recorder Concerto in F Major, Op. 4/5, HWV 293: II. Allegro
06. Recorder Concerto in F Major, Op. 4/5, HWV 293: III. Alla Siciliana
07. Recorder Concerto in F Major, Op. 4/5, HWV 293: IV. Presto
08. Concerto in G Major for Soprano Recorder: I. Largo
09. Concerto in G Major for Soprano Recorder: II. Allegro
10. Concerto in G Major for Soprano Recorder: III. Adagio
11. Concerto in G Major for Soprano Recorder: IV. Andante
12. Recorder Concerto in C Major, TWV 51:C1: I. Allegretto
13. Recorder Concerto in C Major, TWV 51:C1: II. Allegro
14. Recorder Concerto in C Major, TWV 51:C1: III. Andante
15. Recorder Concerto in C Major, TWV 51:C1: IV. Tempo di Minue

Déjà avant les Kuijken, les Brüggen, il se trouva aux Etats-Unis un musicien intéressé par la renaissance de la flûte à bec : dès les années 50, Bernard Krainis (1924-2000) enregistra pour le label Mercury des œuvres que personne ne songeait alors à donner, tels que les concertos pour flûte à bec de Vivaldi et de Telemann. Ou encore des transcriptions (modernes) de concertos pour orgue de Haendel pour la flûte à bec, un principe de recyclage dont le compositeur lui-même était friand – que les puristes se rassurent ! Krainis, pour ces enregistrements de juillet 1965, était accompagné par les London Strings que dirigeait un certain Neville Marriner, à l’aube de la carrière intergalactique qu’on lui connaîtrait par la suite. Marriner, qui n’a jamais cédé aux sirènes du « baroque baroqueux », ni jadis ni naguère, préfère donner l’accompagnement selon un mode certes moderne, mais également dépouillé du surpoids romantique qu’affectionnaient certaines orchestres quelque peu trop philharmonisants dans ce genre de répertoire. Les matrices originales ont servi de base à une splendide remastérisation, qui donne à ces enregistrements vieux d’un demi-siècle un souffle de jeunesse tout à fait épatant.