Martha Argerich - Early Recordings (2016)

Tracklist

01. Piano Sonata No. 18 in D Major, K. 576: I. Allegro
02. Piano Sonata No. 18 in D Major, K. 576: II. Adagio
03. Piano Sonata No. 18 in D Major, K. 576: III. Allegretto
04. Piano Sonata No. 7 in D Major, Op. 10 No. 3: I. Presto
05. Piano Sonata No. 7 in D Major, Op. 10 No. 3: II. Largo e mesto
06. Piano Sonata No. 7 in D Major, Op. 10 No. 3: III. Menuetto. Allegro
07. Piano Sonata No. 7 in D Major, Op. 10 No. 3: IV. Rondo. Allegro
08. Piano Sonata No. 7 in D Major, Op. 10 No. 3: Toccata, Op. 11
09. Gaspard de la nuit, M. 55: I. Ondine
10. Gaspard de la nuit, M. 55: II. Le gibet
11. Gaspard de la nuit, M. 55: III. Scarbo
12. Gaspard de la nuit, M. 55: Piano Sonata No. 3 in A Minor, Op. 28
13. Sonatine, M. 40: I. Modéré (Recorded 1960)
14. Sonatine, M. 40: II. Mouvement de menuet (Recorded 1960)
15. Sonatine, M. 40: III. Animé (Recorded 1960)
16. Piano Sonata No. 7 in B-Flat Major, Op. 83: I. Allegro inquieto - Andantino - Allegro inquieto - Andantino - Allegro inquieto
17. Piano Sonata No. 7 in B-Flat Major, Op. 83: II. Andante caloroso - Poco più animato - Più largamente - un poco agitato - Tempo I
18. Piano Sonata No. 7 in B-Flat Major, Op. 83: III. Precipitato

Quand on dit « premiers enregistrements » de Martha Argerich, il s’agit vraiment de la prime jeunesse artistique puisque pour six des sept œuvres ici présentées, la pianiste n’avait pas encore vingt ans… Plus précisément : la Sonate de Mozart fut enregistrée le 23 janvier 1960, la Sonate de Beethoven et la Sonatine de Ravel le 8 septembre 1960, tous trois à la Radio de Cologne ; la Toccata ainsi que la Troisième Sonate de Prokofiev et Gaspard de la nuit le 16 mars 1960 à la Radio de Hambourg ; et la Septième Sonate de Prokofiev à Cologne le 31 octobre 1967. C’est la Martha Argerich la plus tempétueuse, impétueuse, irrésistible que voilà, une jeune lionne qui sait que le monde entier s’ouvre déjà devant elle et ne lui refusera jamais rien. L’avenir lui a donné raison, puisqu’elle devait remporter le Concours Chopin seulement en 1965. La qualité sonore des pianos n’est pas toujours la meilleure dans l’un ou l’autre des enregistrements, mais qu’importe le flacon, le délire de l’ivresse est là de la première à la dernière note.

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