Radical Face - The Family Tree: The Roots (2011) [Hi-Res]

  • 02 Oct, 11:03
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Artist:
Title: The Family Tree: The Roots
Year Of Release: 2011/2022
Label: Nettwerk Records
Genre: Alternative Rock, Indie Rock, Singer-Songwriters
Quality: flac lossless (tracks) / flac 24bits - 96.0kHz
Total Time: 00:46:10
Total Size: 246 / 835 mb
WebSite:

Tracklist

01. Names
02. A Pound of Flesh
03. Family Portrait
04. Black Eyes
05. Severus and Stone
06. The Moon is Down
07. Ghost Towns
08. Kin
09. The Dead Waltz
10. Always Gold
11. Mountains

Force est de constater que Ben Cooper, brillant songwritter américain créateur du home-man band Radical Face, est méticuleux dans son travail de composition. Il lui aura fallu quatre ans de travail et quinze mois d’enregistrement dans son hangar familial pour accoucher de The Family Tree : The Roots, publié le 4 octobre 2011. En s’embarquant dans un ambitieux projet de triptyque musical contant le destin d’une famille américaine du 19ième siècle, le floridien ne s’est pas facilité la tache et se pose clairement à contre-courant d’une folk mainstream. Afin de coller à son canevas de départ, il s’est efforcé de ne travailler qu’avec des instruments présents dans les années 1800 : le piano, la guitare sèche, un tambour et sa voix. Mélangeant sa propre histoire familiale (il fait partie d’une fratrie de neuf enfants) à ses recherches sur l’histoire américaine, Ben Cooper compose ici des textes étranges, des histoires peuplées de fantômes, d'errances et de règlements de comptes. A l’image des histoires de familles, The Roots, nous conte les liens du sang dans une ambiance plus proche des films de Tim Burton que de « La fête à la maison ». On sent bien l’amour familial flotter un peu partout mais aussi l’étrangeté des rapports à l’autre, souvent ambivalents et contradictoires. Ce qui est pourtant le plus marquant dans la musique de Radical Face, c’est certainement son onirisme. On veut bien croire que Ben Cooper se soit inspiré de The Three of Life de Terrence Malick dans son travail d’écriture et la recherche de sa place dans ce vaste monde. Utilisant quelques artifices comme le banjo ou l’accordéon dans la seconde partie de l’album, The Roots dépasse le cliché de la musique folk « feu de cheminée » pour se placer dans une veine beaucoup plus humaniste. Ce premier volet est très touchant voire émouvant comme sur « Ghost Towns » et toujours dans l’envolée presque lyrique avec « Always Gold ». Ceux qui ont une famille compliquée comprendront les désastres (« Black Eye ») et les embrassements, les autres se laisseront porter par la grâce de cette galette très réussie.


  • whiskers
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