Gabriele Pro, Enea Barock Orchestra - Violino Napoletano (Violin concertos in the 18th Century) (2025) [Hi-Res]

Tracklist

01. Concerto per violino in B-Flat Major: I. Allegro
02. Concerto per violino in B-Flat Major: II. Largo
03. Concerto per violino in B-Flat Major: III. Allegro
04. Concerto a 4 con ripieni in G Minor: I. Adagio
05. Concerto a 4 con ripieni in G Minor: II. Allegro
06. Concerto a 4 con ripieni in G Minor: III. Adagio - Allegro - Adagio
07. Concerto a 4 con ripieni in G Minor: IV. Allegro
08. Concerto per violino, due violini e basso: Allegro comodo
09. Concerto per violino, due violini e basso: Largo
10. Concerto per violino, due violini e basso: Allegro
11. Concerto per quattro violini e basso: Maestoso
12. Concerto per quattro violini e basso: Fuga (Allegro moderato)
13. Concerto per quattro violini e basso: Siciliana
14. Concerto per quattro violini e basso: Allegro
15. Concertone per violino solo in D Major: In tempo giusto
16. Concertone per violino solo in D Major: Largo e staccato di molto
17. Concertone per violino solo in D Major: Allegro Andante

Une véritable découverte Des concertos pour violon enregistrés pour la première fois !
Gabriele Pro avec l'Enea Barock Orchestra nous amène à la découverte du violon napolitain au 18e siècle et des compositeurs napolitains inconnus de l'époque.

Lorsque Charles Burney, moins de dix ans après Lalande, visite Naples...il ne peut pas ne pas réaffirmer l'excellence de l'école de composition où les napolitains ont grandi....il faut reconnaître que leurs compositions sont excellentes du point de vue de l'invention et du contrepoint. Les musiciens napolitains du XVIIIe siècle ont livré à l'Europe les éléments d'un style qui est devenu une lingua franca sur le continent tout entier, en atteignant des sommets d'invention et de complexité formelle dans la mu sique instrumentale du classicisme viennois. L'école de violon napolitaine a joué un rôle dans le transfert de ces compétences. Née à l'ombre du mythe du chant napolitain et de ses acteurs légendaires, après avoir accompli cette tâche elle s'est éteinte doucement, en renonçant à participer au projet commun de la création du style classique à venir. D'ailleurs, se renfermer dans son caractère napolitain, à l'abri des contaminations, est une carac téristique des citoyens de Naples que Pier Paolo Pasolini soulignera encore deux siècles plus tard : Les napolitains ont décidé de s'éteindre, en restant jusqu'au bout napolitains, c'est-à-dire inimi tables, irréductibles et incorruptibles. Extrait du texte du livret par Salvatore Carchiolo.

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