VA - Debussy : Estampes, Images I et II, Children's Corner, 5 Etudes (2018)

  • 21 May, 15:27
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Artist:
Title: Debussy : Estampes, Images I et II, Children's Corner, 5 Etudes
Year Of Release: 2018
Label: Les Indispensables de Diapason
Genre: Classical
Quality: FLAC (tracks+.cue)
Total Time: 01:22:55
Total Size: 255 MB
WebSite:

Tracklist:

1. Pagodes (04:52)
2. La Soirée Dans Grenade (04:51)
3. Jardins Sous La Pluie (03:19)
4. Masques (04:14)
5. Reflets Dans L'eau (04:52)
6. Hommage À Rameau (06:21)
7. Mouvement (03:11)
8. Cloches À Travers Les Feuilles (04:13)
9. Et La Lune Descend Sur Le Temple Qui Fut (05:42)
10. Poissons D'or (03:41)
11. Doctor Gradus Ad Parnassum (01:53)
12. Jimbo's Lullaby (02:56)
13. Serenade For The Doll (02:08)
14. The Snow Is Dancing (01:57)
15. The Little Sheppherd (02:13)
16. Golliwogg's Cake Walk (02:46)
17. L'isle Joyeuse (06:11)
18. Etude N°11 Pour Les Arpèges Composés (04:56)
19. Etude N°1 Pour Les Cinq Doigts D'après Monsieur Czerny (02:44)
20. Etude N°4 Pour Les Sixtes (04:01)
21. Etude N°10 Pour Les Sonorités Opposées (04:04)
22. Etude N°7 Pour Les Degrés Chromatiques (02:02)

« J’aime presque autant les images que la musique », confie Debussy en 1911. L’aveu ne surprend pas chez ce passionné de peinture préraphaélite et d’art japonais, adorateur de Turner (« le plus beau créateur de mystère qui soit en art »). Dans le domaine du piano, c’est en se référant à la dimension visuelle qu’il atteint sa pleine maturité, comme en témoignent les trois Estampes (1903), les deux séries d’Images (1905 et 1907) et deux pièces isolées relevant du même univers : L’Isle joyeuse et Masques (1903-1904). Il généralise alors les titres évocateurs. Pagodes s’inspire du gamelan indonésien, stylisant ses timbres, son pentatonisme et sa superposition de couches sonores évoluant chacune à une vitesse différente. Sur un rythme obsédant de habanera, La Soirée dans Grenade diffuse le parfum capiteux d’une nuit andalouse. Fasciné, Manuel de Falla remarque : « La vérité sans l’authenticité, pourrions-nous dire, étant donné qu’il n’y a pas une mesure qui soit directement empruntée au folklore espagnol et que, ce nonobstant, tout le morceau dans ses moindres recoins fait sentir l’Espagne. » Jardins sous la pluie cite Nous n’irons plus au bois et Do, do, l’enfant do, poétise l’écoulement de l’eau, le bruissement des feuilles et le retour du soleil. Cette Estampe s’inscrit dans un paysage français familier, Debussy n’ayant jamais voyagé en Orient, guère plus en Espagne, dont il a seulement entrevu San Sebastian en 1880. En 1905, il déclare à son éditeur Durand qu’il travaille à Reflets dans l’eau « d’après les plus récentes découvertes de la chimie harmonique ». La réflexion vaut pour toutes les Images. Hommage à Rameau, à jouer « dans le style d’une Sarabande mais sans rigueur », célèbre le musicien qui, au XVIIIe siècle, avait établi les fondements de l’harmonie moderne. Les paysages dépourvus de présence humaine et les évocations exotiques suscitent une musique aussi mystérieuse que les cloches filtrées par les frondaisons, aussi énigmatique qu’un temple ancien sous la lueur de la lune, aussi scintillante que des poissons dorés sur un panneau de laque japonais (objet que possédait le compositeur, qu’on peut admirer en couverture). Debussy : Estampes. Images. Children’s Corner. Etudes. NO 102 TT : 83’06’’ * Avec l’aimable autorisation des éditions Chandos. Cette floraison exceptionnelle coïncide avec la rencontre d’Emma Bardac, dont Debussy devient l’amant probablement au début de l’année 1904. Sa passion éclate dans l’exubérance chatoyante de L’Isle joyeuse, qu’il comparera ensuite au Pélerinage à l’île de Cythère de Watteau, précisant que sa pièce contient toutefois « moins de mélancolie » que le tableau. Masques tourbillonne, comme Mouvement, mais avec plus d’inquiétude, la fluidité opalescente de l’épisode central tempérant à peine ses harmonies mordantes. « Ce n’est pas la comédie italienne, mais l’expression tragique de l’existence », aurait déclaré Debussy à Marguerite Long. C’est pour sa fille Chouchou qu’il compose Children’s Corner (1906-1908). Si l’on excepte Doctor Gradus ad Parnassum (référence faussement sévère à des études pour piano de Clementi et de Czerny), il propose là de nouvelles images, puisqu’il croque avec tendresse des jouets et jeux enfantins. La dernière pièce, où la citation du motif principal de Tristan et Isolde de Wagner doit être jouée « avec une grande émotion », emprunte son titre à Golliwogg, poupée noire de livres pour enfants dessinée par Florence Kate Upton. (Hélène Cao)

Jean-Efflam Bazouvet, piano
Marcelle Meyer, piano
Robert Casadesus, piano
Samson François, piano
Vladimir Horowitz, piano
Clara Haskil, piano


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01 - Estampes - Pagodes.flac
02 - Estampes - La soirée dans Grenade.flac
03 - Estampes - Jardins sous la pluie.flac
04 - Masques.flac
05 - Images 1re série - Reflets dans l'eau.flac
06 - Images 1re série - Hommage à Rameau.flac
07 - Images 1re série - Mouvement.flac
08 - Images 2e série - Cloches à travers les feuilles.flac
09 - Images 2e série - Et la lune descend sur le temple qui fut.flac
10 - Images 2e série - Poissons d'or.flac
11 - Children's Corner - Doctor Gradus ad Parnassum.flac
12 - Children's Corner - Jimbos's Lullaby.flac
13 - Children's Corner - Serenade for the Doll.flac
14 - Children's Corner - The snow is dancing.flac
15 - Children's Corner - The Little Shepherd.flac
16 - Children's Corner - Golliwogg's cake-walk.flac
17 - L'isle joyeuse.flac
18 - Étude n° 11 pour les arpèges composés.flac
19 - Étude n° 1 pour les cinq doigts.flac
20 - Étude n° 5 pour les sixtes.flac
21 - Étude n° 10 pour les sonorités opposées.flac
22 - Étude n° 7 pour les degrés chromatiques.flac