Henning Kraggerud - Mozart: Violin Concertos Nos. 3, 4 & 5 (2016) [Hi-Res]
Artist: Henning Kraggerud
Title: Mozart: Violin Concertos Nos. 3, 4 & 5
Year Of Release: 2016
Label: Naxos
Genre: Classical
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:06:13
Total Size: 303 mb / 1.1 gb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Mozart: Violin Concertos Nos. 3, 4 & 5
Year Of Release: 2016
Label: Naxos
Genre: Classical
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:06:13
Total Size: 303 mb / 1.1 gb
WebSite: Album Preview
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01. Violin Concerto No. 3 in G Major, K. 216: I. Allegro (cadenza by H. Kraggerud)
02. Violin Concerto No. 3 in G Major, K. 216: II. Adagio (cadenza by H. Kraggerud)
03. Violin Concerto No. 3 in G Major, K. 216: III. Rondeau: Allegro
04. Violin Concerto No. 4 in D Major, K. 218: I. Allegro (cadenza by H. Kraggerud)
05. Violin Concerto No. 4 in D Major, K. 218: II. Andante cantabile (cadenza by H. Kraggerud)
06. Violin Concerto No. 4 in D Major, K. 218: III. Rondo: Andante grazioso - Allegro ma non troppo
07. Violin Concerto No. 5 in A Major, K. 219 "Turkish": I. Allegro aperto (cadenza by H. Kraggerud)
08. Violin Concerto No. 5 in A Major, K. 219 "Turkish": II. Adagio (cadenza by H. Kraggerud)
09. Violin Concerto No. 5 in A Major, K. 219 "Turkish": III. Rondeau: Tempo di Menuetto
Mozart n’avait que dix-neuf ans quand il composa ses cinq Concertos pour violon, en 1775 : l’âge de toutes les insolences, de toutes les attentes. Il est donc tout à fait normal que le violoniste norvégien Henning Kraggerud aborde les trois derniers concertos avec le même esprit de gaieté, d’ardeur et d’enthousiasme, dans des tempi plutôt décoiffants dans les mouvements rapides. On notera aussi, surtout même, que les cadences sont de sa plume, ce qui change de celles parfois un peu épaisses que l’on entend depuis des décennies. L’Orchestre de Chambre de Norvège, qu’il mène du violon, le suit au doigt et à l’œil dans ses phrasés, ses articulations, ses fantaisies – attention : il ne prend bien sûr aucune liberté avec la partition, mais il la restitue avec une fraîcheur telle que l’on pourrait croire qu’il est en train de l’improviser ! On est ici bien loin de tant d’interprétations un peu épaisses, quasiment-romantiques, telles qu’on pu les donner bien des violonistes depuis qu’il existe des enregistrements. Une nouvelle conception ? Kraggerud, déjà habitué des grandes scènes internationales, nous offre en tous les cas un regard tout à fait inhabituel.