The Playfords - Luther tanzt (2016)

  • 25 Jun, 21:52
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Artist:
Title: Luther tanzt
Year Of Release: 2016
Label: Sony Classical
Genre: Classical
Quality: flac lossless +Booklet
Total Time: 01:03:41
Total Size: 325 mb
WebSite:

Tracklist
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01. Steht auf, ihr lieben Kinderlein
02. Es ist der Morgensterne
03. Mein G'müt ist mir verwirret
04. Ist Gott für mich, so trete
05. Von Gott will ich nicht lassen / Celeste Giglio
06. Innsbruck, ich muss dich lassen
07. O Welt, ich muss dich lassen
08. Mit Fried und Freud fahr ich dahin
09. Es ist alles eitel
10. Ach wie flüchtig, ach wie nichtig
11. Venus, du und dein Kind
12. Ich weiß mir ein' edle Kaiserin
13. Herzlich tut mich erfreuen
14. Wie lieblich ist der Maien / Mit Lieb bin ich umfangen
15. Fantasien über "Une jeune fillette"
16. Ma belle si ton âme
17. Nun will der Lenz uns grüßen
18. Ein feste Burg ist unser Gott
19. Le rossignol
20. Die beste Zeit im Jahr ist mein
21. Nun freut euch, lieben Christen g'mein
22. Vom Himmel hoch, da komm ich her / Ich komm aus fremden Landen her

Quand on pense à Luther, c’est pour des raisons profondément religieuses, sociales, politiques, et certes pas pour s’amuser. Pourtant, le réformateur lui-même était (aussi) un joyeux drille qui n’hésitait pas à s’aventurer dans des sphères certes aériennes, mais mas l’air que l’on imagine : « Quand je lâche un pet ici, on le sent à Rome » est attesté, « Pourquoi ne rotez et pétez-vous pas, vous n’avez pas goûté le plat ? » lui est volontiers attribué. On peut donc imaginer que l’auguste augustin ne dédaignait ni le chant ni la danse, y compris d’ordre un peu moins religieux, voire franchement profane et populaire. L’ensemble allemand The Playfords, qui se spécialise dans la musique dansée de la Renaissance et du premier baroque, nous offre un bel éventail de pièces que l’on pouvait danser à l’époque de Luther, des pièces chantées et jouées aux instruments de la Renaissance. On reconnaîtra parfois, transformé (ou restitué) sous forme de chanson, des thèmes que la postérité rattache plutôt à des choses très sérieuses – par exemple le choral « Erkenne mich, mein Hüter » de la Passion selon saint Matthieu, provenant du choral « Herzlich tut mich verlangen » de Hassler, mais la musique sous-tend ici un texte qui n’a rien de religieux, c’est le moins que l’on puisse dire… En ce XVIe siècle, le sacré et le profane se mêlaient allègrement : voilà ce que souhaite nous démontrer l’excellent travail de The Playfords.



  • platico
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Gracias por compartir...
  • tiger
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Thanks a lot.
  • homelorn
  •  00:06
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many thanks
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