Fumio Yasuda, Julie Läderach & Joachim Badenhorst - Erik Satie: Musique d'entracte (Almost forgotten masterpieces) (2017) [Hi-Res]
Artist: Fumio Yasuda, Julie Läderach, Joachim Badenhorst
Title: Erik Satie: Musique d'entracte (Almost forgotten masterpieces)
Year Of Release: 2017
Label: Winter & Winter
Genre: Classical, Piano
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:00:01
Total Size: 194 / 972 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Erik Satie: Musique d'entracte (Almost forgotten masterpieces)
Year Of Release: 2017
Label: Winter & Winter
Genre: Classical, Piano
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:00:01
Total Size: 194 / 972 mb
WebSite: Album Preview
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01. 3 Valses distinguées du précieux dégoûté: Son binocle
02. Pièces froides: Dances de travers
03. Caresse
04. Cinéma
05. Messe des pauvres: Dixit Domine
06. Sports et divertissements: Le Tango
07. Relâche: Danse de l'homme et de la femme
08. Pièces froides: Airs à faire fuir
09. Avant-Dernières pensées: Méditation
10. Tendrement
11. Le fils des étoiles: Prélude du premier acte-La vocation
12. Messe des pauvres: Prière pour le salut de mon âme
13. Vexations
Il ne s’agit pas exactement de pièces de Satie pur jus, mais en réalité des œuvres du maître d’Arcueil telles que vues à travers le prisme du pianiste Fumio Yasuda, lui-même célèbre compositeur et improvisateur. Yasuda s’est saisi de quelques-unes des pièces moins connues de Satie et les a réécrites pour l’ensemble piano-clarinette-violoncelle, la clarinette étant parfois remplacée par le saxophone. Certes, il ne change pas le discours initial, mais les équilibres sont redistribués, quelques moments sont soumis à improvisation (en particulier Cinéma, où les effets orchestraux transcrits donnent lieu à quelques délires ; et Tendrement, tendrement jazzyfié), d’autres font appel à un piano préparé – Le Tango, pendant lequel la violoncelliste Julie Läderach récite les petites interjections semées par le compositeur dans sa partition ; et comme il s’agit d’un perpetuum mobile, les reprises donnent lieu à quelques délires. Par ailleurs, les pièces sont suffisamment méconnues pour que le propos ne risque pas de heurter les puristes. Sans doute Satie, dans son esprit factieux et subversif, aurait-il apprécié ces métamorphoses de sa musique dont la modernité et la malléabilité reste prodigieuse.