Durey Rediscovered: The Unpublished Song Manuscripts of Louis Durey (2017)

  • 13 Jan, 11:20
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Artist:
Title: Durey Rediscovered: The Unpublished Song Manuscripts of Louis Durey
Year Of Release: 2017
Label: New Focus Recordings
Genre: Classical, Modern Era, Art Song
Quality: flac lossless +Booklet
Total Time: 01:06:35
Total Size: 238 mb
WebSite:

Tracklist
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01. 6 Madrigaux de Mallarmé, Op. 22: No. 1, Offert avec un verre d'eau
02. 6 Madrigaux de Mallarmé, Op. 22: No. 2, Jour de l'an
03. 6 Madrigaux de Mallarmé, Op. 22: No. 3, Départ
04. 6 Madrigaux de Mallarmé, Op. 22: No. 4, Éventail 1
05. 6 Madrigaux de Mallarmé, Op. 22: No. 5, 1er Avril 1887
06. 6 Madrigaux de Mallarmé, Op. 22: No. 6, Éventail 2
07. 2 Lieder romantiques, Op. 20: No. 1, Mon pâle visage
08. 2 Lieder romantiques, Op. 20: No. 2, Tu es telle qu'un fleur
09. 3 Poèmes de Paul Valéry, Op. 31: No. 1, L'insinuant
10. 3 Poèmes de Paul Valéry, Op. 31: No. 2, Intérieur
11. 3 Poèmes de Paul Valéry, Op. 31: No. 3, La fausse morte
12. 2 Poèmes de Ho-Chi-Minh, Op. 69: No. 1, Je lis
13. 2 Poèmes de Ho-Chi-Minh, Op. 69: No. 2, Nuit d'automne
14. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 1, Introduction-Une rose a pris pour visage
15. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 2, Une rose n'est qu'une rose
16. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 3, Une rose de crepuscule
17. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 4, Une rose qui s'émerveille
18. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 5, Une rose qui désespère
19. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 6, Une rose à d'autres ressemble
20. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 7, Une rose, cette innocence
21. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 8, Une rose, même d'automne
22. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 9, Une rose vient de me dire
23. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 10, Une rose toujours se cache
24. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 11, Une rose, cette étincelle
25. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 12, Une rose rouge m'accable
26. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 13, Une rose ne ressuscite
27. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 14, Une rose (Un coeur se divise)
28. Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a: No. 15, Une rose, ma confiance
29. 4 Stances de Jean Moréas, Op. 45: No. 1, Belle lune d'argent
30. 4 Stances de Jean Moréas, Op. 45: No. 2, Roses, en bracelet
31. 4 Stances de Jean Moréas, Op. 45: No. 3, Quand reviendra l'automne
32. 4 Stances de Jean Moréas, Op. 45: No. 4, Eau printanière
33. Grève de la faim, Op. 64
34. Une femme du sud chante, Op. 65
35. 3 Poèmes de Paul Éluard, Op. 74a: No. 1, Bonne justice
36. 3 Poèmes de Paul Éluard, Op. 74a: No. 2, Dit des trieuses
37. 3 Poèmes de Paul Éluard, Op. 74a: No. 3, Des menaces à la victoire
38. 4 Poèmes de minuit, Op. 47: No. 1, Ma haine
39. 4 Poèmes de minuit, Op. 47: No. 2, Les deux lumières
40. 4 Poèmes de minuit, Op. 47: No. 3, Malédiction
41. 4 Poèmes de minuit, Op. 47: No. 4, Leurs noms bénis


Si Louis Durey a effectivement abordé la musique – assez tard, après des études à HEC – en entendant Pelléas et Mélisande, c’est presque en autodidacte, puisqu’il n’a que pris quelques cours à la Schola Cantorum, mais son véritable maître fut son oreille. La filiation debussyste ne dura qu’un temps, puisque Durey ne refusa pas les nouvelles voies ouvertes par l’atonalisme d’un Schönberg ou la polytonalité chère à Milhaud. C’est d’ailleurs en compagnie de Milhaud que Durey, aux côtés de Tailleferre, Auric, Honegger et Poulenc fit partie du Groupe des Six, du moins pendant quelques années – d’autant que le groupe en question était plutôt un cercle informel, sans véritable conception commune – jusqu’à le quitter dès 1921. On perçoit, dans ces mélodies « redécouvertes » d’après des manuscrits inédits, l’apport évident de Debussy mais aussi les tendances ravéliennes et rousseliennes, sans oublier un soupçon d’humeur folklorique – il fut quand même Président de la Fédération Musicale Populaire, dans la continuité de Roussel et de Koechlin. Voilà donc un bel album de découvertes d’un compositeur totalement négligé, et l’auditeur pardonnera très volontiers l’accent français légèrement teinté d’anglo-saxon de l’un des chanteurs, heureusement en minorité puisque les trois autres sont fort convaincants.