Henri Ledroit - F. Couperin: Motets (1985)
Artist: Henri Ledroit
Title: F. Couperin: Motets
Year Of Release: 1985
Label: Still
Genre: Classical, Vocal
Quality: FLAC (image+.cue,log,scans)
Total Time: 48:27
Total Size: 242 Mb
WebSite: Album Preview
Tracklist: Title: F. Couperin: Motets
Year Of Release: 1985
Label: Still
Genre: Classical, Vocal
Quality: FLAC (image+.cue,log,scans)
Total Time: 48:27
Total Size: 242 Mb
WebSite: Album Preview
01. Tantum ergo sacramentum
02. Usquequo Domine
03. Domine salvum fac regen
04. Respice in me
05. O Jesu amantissime
06. O amor, O gaudium
07. Salve Regina
08. Dialogus inter D et H
Performers:
Henri Ledroit (counter-tenor)
Michèle Ledroit (soprano)
Ian Honeyman (tenor)
René Schirrer (bass)
Jean-Charles Ablitzer, Pere Ros (continuo)
Certains s'étonneront de voir la note maximale décernée à un enregistrement où certains solistes accusent de sérieuses faiblesses, Ian Honeyman en particulier. Pourtant, il y a quelque chose de magique dans cette interprétation des petits motets de Couperin. D'abord, Henri Ledroit y est superlatif et signe sans doute l'un de ses meilleurs disques où l'on s'émerveille sur la clarté du timbre, la justesse dans l'aigu, la grâce dans le phrasé, la douceur de l'émission.
Mais la vérité est ailleurs : ces quarante minutes sont toutes nimbées de crépuscule, de douleur, d'émotion forte inutilement contenue. Les tempi mystiques mais sans lenteur, la progression voilée, naturelle et où s'estompe le sens de la mesure, les aigus étroits de Michèle Ledroit qui ressemblent presque à un cri, tout concoure à une impression forte et unique. Et l'on sent que ces motets sont le fruit d'un travail collectif où chacun se cherche et s'écoute. Les voix se fondent, se répondent, s'étiolent dans le Domine Salvum fac Regem (tout sauf triomphal ici) ou le O Amor, O gaudium. Les ornements participent véritablement au discours et ne sont jamais des fioritures gratuites, le continuo soutient discrètement les solistes, presque à contrecœur, comme si ces motets pourraient être chantés a capella.
Mais la vérité est ailleurs : ces quarante minutes sont toutes nimbées de crépuscule, de douleur, d'émotion forte inutilement contenue. Les tempi mystiques mais sans lenteur, la progression voilée, naturelle et où s'estompe le sens de la mesure, les aigus étroits de Michèle Ledroit qui ressemblent presque à un cri, tout concoure à une impression forte et unique. Et l'on sent que ces motets sont le fruit d'un travail collectif où chacun se cherche et s'écoute. Les voix se fondent, se répondent, s'étiolent dans le Domine Salvum fac Regem (tout sauf triomphal ici) ou le O Amor, O gaudium. Les ornements participent véritablement au discours et ne sont jamais des fioritures gratuites, le continuo soutient discrètement les solistes, presque à contrecœur, comme si ces motets pourraient être chantés a capella.