Andrea Lucchesini - Schubert: Late Piano Works, Vol. 1 (Piano Sonatas Nos. 20 & 4 & Allegretto, D. 915) (2020) [Hi-Res]
Artist: Andrea Lucchesini
Title: Schubert: Late Piano Works, Vol. 1 (Piano Sonatas Nos. 20 & 4 & Allegretto, D. 915)
Year Of Release: 2020
Label: audite Musikproduktion
Genre: Classical
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:12:12
Total Size: 251 mb / 1.23 gb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Schubert: Late Piano Works, Vol. 1 (Piano Sonatas Nos. 20 & 4 & Allegretto, D. 915)
Year Of Release: 2020
Label: audite Musikproduktion
Genre: Classical
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 01:12:12
Total Size: 251 mb / 1.23 gb
WebSite: Album Preview
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01. Piano Sonata No. 20 in A Major, D. 959: I. Allegro
02. Piano Sonata No. 20 in A Major, D. 959: II. Andantino
03. Piano Sonata No. 20 in A Major, D. 959: III. Scherzo. Allegro vivace-Trio. Un poco più lento
04. Piano Sonata No. 20 in A Major, D. 959: IV. Rondo. Allegretto
05. Piano Sonata No. 4 in A Minor, D. 537: I. Allegro, ma non troppo
06. Piano Sonata No. 4 in A Minor, D. 537: II. Allegretto quasi andantino
07. Piano Sonata No. 4 in A Minor, D. 537: III. Allegro vivace
08. Allegretto in C Minor, D. 915
La carrière d’Andrea Lucchesini se poursuit discrètement, à l’ombre de celle beaucoup plus médiatisée d’autres pianistes italiens. Brillant élève, comme Nelson Goerner, de la grande Maria Tipo, Lucchesini s’est beaucoup investi dans la péninsule au concert et au disque. Après s’être fait connaître pour ses interprétations de la musique de Luciano Berio, en particulier de son concerto Echoing Curves dirigé par le compositeur lui-même, il a enregistré l’intégrale des sonates de Beethoven pour le label Stradivarius.
Au cours de ces dernières années, c’est Schubert qu’il a pour compagnon de route, « mon grand amour », dit-il. Ces deux compositeurs si différents de l’orée du romantisme fascinent Andrea Lucchesini qui présente ici un premier volume dédié aux œuvres tardives de Schubert, à l’époque où le compositeur de lieder se remet à composer des sonates dans le pesant voisinage d’un génie comme Beethoven, qui habitait de surcroît la même ville que lui.
Pour Lucchesini, Schubert reste une énigme. L’homme ne nous laisse presque aucun écrit, il ne se fixa jamais à un domicile précis et personne ne saura jamais comprendre sa timidité, son agitation, ni son homosexualité latente. « Redécouvrir ses dernières œuvres », dit encore Andrea Lucchesini, « m’a montré la différence entre l’artiste qui a diverti ses amis et le compositeur travaillant dans la solitude, sans aucune perspective d’être publié ni joué. » Cette solitude au bord de la rupture s’entend bien dans cet album, particulièrement dans l’interprétation de l’Andantino de la Sonate D. 959 où passent d’inquiétants fantômes.