Netherlands Philharmonic Orchestra, Marc Albrecht - Brahms: Piano Quartet No.1, Op.25 (2015) [Hi-Res]
Artist: Netherlands Philharmonic Orchestra, Marc Albrecht
Title: Brahms: Piano Quartet No.1, Op.25
Year Of Release: 2015
Label: PentaTone
Genre: Classical
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 00:51:04
Total Size: 207 / 861 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Brahms: Piano Quartet No.1, Op.25
Year Of Release: 2015
Label: PentaTone
Genre: Classical
Quality: flac lossless / flac 24bits - 96.0kHz +Booklet
Total Time: 00:51:04
Total Size: 207 / 861 mb
WebSite: Album Preview
01. Piano Quartet No. 1 in G Minor, Op. 25 (Orch. A. Schoenberg): I. Allegro
02. Piano Quartet No. 1 in G Minor, Op. 25 (Orch. A. Schoenberg): II. Intermezzo
03. Piano Quartet No. 1 in G Minor, Op. 25 (Orch. A. Schoenberg): III. Andante con moto
04. Piano Quartet No. 1 in G Minor, Op. 25 (Orch. A. Schoenberg): IV. Rondo alla zingarese
05. Accompaniment to a Cinematographic Scene, Op. 34
Dans la série des musiques de films pour films n’ayant jamais été tournés, il convient de verser la Musique d’accompagnement pour une scène cinématographique écrite par Schönberg en 1930. Un éditeur avait approché le compositeur pour lui demander un tel ouvrage, mais connaissant sa réticence vis-à-vis du genre, ils avaient préféré ne pas l’attacher d’emblée à un film donné ; la musique pourrait donc servir, dans un idéal non spécifié, à accompagner tel ou tel film selon ce qui se faisait souvent avant l’avènement du parlant : on accompagnait avec ce dont on disposait. Un orgue ou un piano de scène le plus souvent, parfois un orchestre si possible, en utilisant des pièces du répertoire adaptées ou découpées selon les besoins du film. Il est donc pensable que Schönberg imagina sa partition au titre d’accompagnement passe-partout… à moins que ce ne fût une conception dans l’absolu, une musique d’essence visuelle sans nécessité de support visuel. L’ouvrage affiche trois atmosphères distinctes : « danger menaçant, peur, catastrophe », et l’on ne peut s’empêcher d’imaginer qu’en cette année 1930 le compositeur ait eu quelques prémonitions de ce qui sourdait en Allemagne. En début de programme, le CD propose l’orchestration réalisée par le même Schönberg en 1937 du premier quatuor avec piano de Brahms, à la demande de Klemperer. Une sonorité orchestrale bizarre, parfois carrément cinématographique (côté Hollywood mais par moments aussi côté Tex Avery !), parfois classique à la Brahms, l'autrichien Schönberg a dévoilé un monde très personnel et inclassable qui rend justice au compositeur allemand tout en affirmant haut et fort sa propre vision des timbres et des couleurs. L’interprétation de Marc Albrecht à la tête de son orchestre néerlandais est simplement grandiose ! Un disque magnifique.