Angelika Kirchschlager, Robert Lehrbaumer - Orgel-Liederreise (2014)

  • 16 Jul, 12:11
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Artist:
Title: Orgel-Liederreise
Year Of Release: 2014
Label: Preiser Records
Genre: Classical, Vocal
Quality: FLAC (tracks) / MP3 320 Kbps
Total Time: 01:02:38
Total Size: 254 Mb / 159 Mb
WebSite:

Tracklist:

1. Toccata b-Moll 03:50
2. Salve Regina 01:45
3. Wachet auf, ruft uns die Stimme 04:11
4. Lobe den Herren 03:43
5. Jesu bleibet meine Freude 02:44
6. O thou that tellest good tidings to Zion 04:33
7. Caro mio ben 02:31
8. Die Ehre Gottes aus der Natur 02:14
9. Piece heroique 07:05
10. Panis angelicus 03:12
11. Sei stille dem Herrn 03:09
12. Herr! nun sing ich Dir ein neues Lied 02:42
13. Inflammatus et accensus 04:52
14. Ave Maria - Bruckner 04:09
15. Ave Maria - Caccini 03:52
16. Ave Maria - Gounod 02:31
17. Präludium D-Dur Alleluja 05:35

Performers:
Angelika Kirchschlager, mezzo-soprano
Robert Lehrbaumer, orgue

Accompagné sur les orgues de Saint-Étienne par Robert Lehrbaumer, ce récital intitulé Organ-Liederreise, pourrait à première vue paraître banal, puisqu’on y retrouve des standards mille fois écoutés, Ave Maria de Gounod, Panis Angelicus de Franck ou Jésus que ma joie demeure de Bach. Mais on explore plus loin, avec bonheur, Bruckner, Dvorak, Beethoven, et l’on sait ménager des surprises dans l’architecture de l’album : aux tumultes à la fois tempêtueux et jubilatoires d’une Toccata de Vierne qui explore toutes les ressources de la virtuosité et emplit somptueusement la nef viennoise, succède, contraste saisissant, un Salve Regina de style grégorien, à voix nue, bien seyant à la gamine en anorak de la couverture. Mais dans la gamine se révèle aussitôt une grande, large, belle voix dramatique pour un Wachet auf (Bach) où le chant remplace une des trois lignes instrumentales prévues : l’orgue poursuit imperturbablement son chemin, sur un cantique primesautier, et le chant intervient, sans prévenir, véhément et passionné, un contraste de plus. Si l’art de la cantatrice peut rendre original jusqu’à Caro moi ben, il faut, pour lui rendre vraiment justice les envolées grandioses du Messie ou de certains Beethoven. Mon préféré ? Le surprenant Ave Maria de Bruckner. (Danielle Porte)