Chris Brown - Fortune (Expanded Edition) (2012)
Artist: Chris Brown
Title: Fortune (Expanded Edition)
Year Of Release: 2012
Label: RCA Records Label
Genre: R&B, Soul
Quality: flac lossless (tracks)
Total Time: 01:27:03
Total Size: 616 mb
WebSite: Album Preview
TracklistTitle: Fortune (Expanded Edition)
Year Of Release: 2012
Label: RCA Records Label
Genre: R&B, Soul
Quality: flac lossless (tracks)
Total Time: 01:27:03
Total Size: 616 mb
WebSite: Album Preview
01. Turn Up the Music
02. Bassline
03. Till I Die
04. Mirage
05. Don't Judge Me
06. 2012
07. Biggest Fan
08. Sweet Love
09. Strip
10. Stuck On Stupid
11. 4 Years Old
12. Party Hard / Cadillac (Interlude)
13. Don't Wake Me Up
14. Trumpet Lights
15. Tell Somebody
16. Free Run
17. Remember My Name
18. Wait For You
19. Touch Me
20. Oh Yeah
21. Calypso
22. Get Down
Chris Brown n’a qu’une seule obsession, qui fleurit tout au long de ce cinquième album comme des précédents, le sexe ! Ses paroles ne sont donc qu’une longue litanie d’adresses à une « girl » générique, pour l’enjoindre à se réjouir des turpitudes qu’il lui propose de partager. Ceci posé en préambule, on se doute que Chris Brown n’est pas là pour reprendre le flambeau des Last Poets, donc on se satisfait d’une vacuité du fond pour se fier à l’essentiel, le potentiel dansant et tubesque de cette nouvelle série de chansons. Alors de « Turn Up the Music », premier hit dance en « Bassline », muni du soupçon de dubstep pour se maintenir au niveau, en passant par « Sweet Love », plus classiquement R&B, le contrat est rempli, et les pistes des clubs aussi. La ballade « Don’t Judge Me » est là pour le quota du genre. On sait que Chris Brown est sûrement meilleur danseur que chanteur, et aussi parfaitement adapté à la nécessité de storytelling d’aujourd’hui (entre ses castagnes domestiques et celle plus récente, avec Drake, dans un club new-yorkais), donc on ne s’étonne guère de voir ses invités lui voler la vedette sur les featurings. Nas sur « Mirage », Wiz Khalifa sur « Till I Die » et même l’inconnu homme de main Kevin McCall sur « Strip », jettent un peu d’ombre sur ce personnage peu sympathique au talent limité. Fortune, dans on entier, avec sa multitude d’auteurs, de producteurs, de collaborateurs, n’est rien d’autre qu’un produit, réfléchi comme tel, usiné selon un business plan. S’il avait l’efficacité de F.A.M.E., son précédent opus, on pourrait y souscrire, mais là, il y a un net besoin de redressement productif tant tout ça sonne prévisible, avec les slows convenus, les gimmicks électroniques, et tutti quanti.