The Flaming Lips - The Flaming Lips And Heady Fwends (2012)

  • 29 Jan, 20:26
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Artist:
Title: The Flaming Lips And Heady Fwends
Year Of Release: 2012
Label: Bella Union
Genre: Psychedelic Rock
Quality: flac lossless (tracks)
Total Time: 01:07:49
Total Size: 481 mb
WebSite:

Tracklist

01. 2012 (You Must Be Upgraded)
02. Ashes In The Air
03. Helping The Retarded To Know God
04. Supermoon Made Me Want To Pee
05. Children Of The Moon
06. That Ain't My Trip
07. You, Man Human
08. I'm Working At Nasa On Acid
09. Do It!
10. Is David Bowie Dying
11. The First Time Ever I Saw Your Face
12. Girl, You're So Weird
13. Tasered And Maced


Aussi argotique qu'en soit son intitulé, cet album ne dissimule en aucune manière le propos des Flaming Lips, conviant ici une brigade d’amis, susceptible en treize vignettes (simplement une poignée de chansons était précédemment apparue ces derniers mois au gré de la publication de disques en commun, mais la plupart des sélections reste inédite) d’offrir un voyage épique, chamarré et sonique à nous autres pauvres auditeurs. Le caractère récréatif du projet est en outre souligné par le pressage apparemment particulièrement limité de l’objet, et l’attention toute audiophile qui a été apportée à son pressage. Autant dire ex abrupto que nos petits amis fêtent leur trentième année de vie en commun (par le biais de ce quatorzième opus) de la plus brillante et inventive manière qui soit, en conviant en leur tour de Babel des artistes au parcours et à l’expression a minima extrêmement diversifiés. Ainsi se succèdent au gré des chansons Bon Iver et Ke$ha, Chris Martin (Coldplay), Nick Cave (dans un légèrement absurde « You, Man? Human??? »), et rien moins que Yoko Ono. L’entreprise (comme le vaisseau spatial, en fait) se nourrit de sonorités étranges, initiés par des synthétiseurs, sequenceurs et autres machines de studio, manifestement torturés jusqu’à la dernière extrémité (l’épique « Helping The Retarded to Know God »). L’autre moteur de l’album reste un humour, une causticité de chaque instant, qui permet en particulier à Neon Indian (« Is David Bowie Dying » et son soupçon fantomatique de « Star Spangled Banner ») de participer à une véritable entreprise de désintégration sonore, sur fond de guitare noisy. Pour preuve l’adaptation liquide du classique folk britannique « First Time I Ever Saw His Face », jadis immortalisé par Roberta Flack, ici impulsée par une Erykah Badu stratosphérique. Et, en fait, on éprouve assez rapidement le sentiment que Wayne Coyne et la bande ont tenté la gageure d’enregistrer un disque uniquement pour se faire plaisir, tout en satisfaisant par leur inventivité le fan de base des Flaming Lips. Et ont réussit leur coup.Cette production brillante restera assurément la référence psychédélique de 2012, et offrira longtemps un impressionnant carrefour, où se croisent le goût pour l’expérimentation et le talent pour trousser d’immédiates pop-songs d’un groupe définitivement au faîte de l’originalité.

  • whiskers
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