Ensemble Perlado, Lorenza Donadini - Con voce quasi humana (2017)

  • 23 Apr, 13:46
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Artist:
Title: Con voce quasi humana
Year Of Release: 2017
Label: Raumklang
Genre: Classical
Quality: flac lossless (tracks) +Booklet
Total Time: 01:05:29
Total Size: 295 mb
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Tracklist

01. Per seguir la speranca che mancide
02. O crudel donna, o falsa mia serena
03. I senti gia come larco damore
04. Donna gia fu leggiadr annamorata
05. Per non far lieto alcun de la mia
06. In verde prata padiglion tenduti
07. Tal mi fa guerra che mi mostra pace
08. Per un verde boschetto
09. Quel sole che nutrical gentil fiore
10. De! Dimmi tu che se cosi fregiato
11. Che ti cova nasconderel bel volto
12. Nessun ponga speranca
13. O zentil madona mia
14. A poste messe veltri e gran mastini
15. Donna, se per te moro
16. Ricorditi di me, madonna mia
17. Con dolce brama e con gran disio

Ensemble Perlado, Lorenza Donadini - Con voce quasi humana (2017)


L’ensemble Perlado explore ici un répertoire aussi riche que négligé, celui du XIVe siècle italien – le Trecento –, une époque qui vit l’éclosion de quelques-uns des plus grands noms de l’art européen dans tous les domaines : Giotto, Dante, Pétrarque, Boccace, et un impressionnant florilège de musiciens dont le principal reste sans doute Francesco Landini. Car à lui seul, les œuvres de l’ « Organiste aveugle » (il était, en effet, organiste et aveugle…) représentent un bon quart de la musique italienne qui nous est parvenue ; mais les Perlado ont également pris bonne note de Maître Pierre, de Jacopo da Bologna, d’Andrea et de Giovanni da Firenze (aucun lien de parenté, en ces temps les noms de famille n’existaient pas vraiment et l’on se caractérisait entre autres par la ville d’origine ou de résidence), de Bartolino da Padova, bref, des compositeurs de l’ars nova, autrement dit une musique polyphonique expressive, variée, sophistiquée, dorénavant profane autant que religieuse. On y découvre en particulier trois des grands piliers musicaux profanes de l’époque : la ballade, le madrigal et la caccia, la chasse. Car voici six cents ans, l’émotion se traduisait déjà par tous les moyens possibles et imaginables.