Paul Zientara & Arthur Hinnewinkel - Brahms (2025) [Hi-Res]

PAUL ZIENTARA GOÛTE PAR-DESSUS TOUT LE BRAHMS DE CRÉPUSCULE, D’UNE SÉRÉNITÉ LYRIQUE. PRODUIT PAR BEAU SOIR PRODUCTIONS, SON PREMIER ALBUM OÙ LE REJOINT SON AMI ARTHUR HINNEWINKEL S’IMMERGE DANS LES DEUX SONATES OP. 120 ÉCRITES EN 1894. SA SONORITÉ DENSE ET AÉRIENNE, SES PHRASÉS AUSSI TRANQUILLES QU’ÉMOUVANTS SONT UN ENCHANTEMENT !

Dans les dernières années de son existence, BRAHMS compose une série de chefs-d’œuvre dont l’inoubliable intensité épouse le dénuement. Historiquement, ce regain d’énergie créatrice s’explique par une rencontre inattendue avec le clarinettiste RICHARD MÜHLFELD, pour lequel BRAHMS compose entre 1891 et 1894 quatre oeuvres incontournables et brûlantes, dont les deux Sonates de l’Opus 120. Quelques temps plus tard, en 1895, il les repense pour l’alto, instrument qui en exhaussera les nuances mélancoliques.

Né en 1985 non loin de Paris, PAUL ZIENTARA goûte par-dessus tout ce BRAHMS de crépuscule, tranquille et serein, d’une sève lyrique sans cesse renouvelée. Il organise donc son premier véritable album, produit par Beau Soir Productions – la société créée par RENAUD CAPUÇON pour soutenir une nouvelle génération de musiciens notablement talentueux – autour de ces deux partitions magiques. Quatre pages plus brèves, dont le Scherzo de la Sonate collaborative « Frei aber einsam » et le lied en forme de prière Immer leiser wird mein Schlummer, enrichissent le programme, où le rejoint le pianiste Arthur Hinnewinkel.

Anciens étudiants au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où ils se rencontrèrent et découvrirent ces Sonates, ces deux musiciens prodiguent ici des trésors de poésie. Magnifiquement capté, le jeune altiste enchante par sa sonorité dense, et pourtant ailée, dans un alliage subtil de tons jaune miel et ocre clairs. Déployés avec la plasticité d’un aigle, ses phrasés si respectueux du foisonnement harmonique cher au compositeur trouvent leur écho naturel dans la clarté polyphonique millimétrée, en réalité fascinante, de l’excellent HINNEWINKEL, dont le jeu au clavier dispense aussi mille tendresses – quelle inoubliable Sonate en fa mineur ! Nées d’une entente quasi fraternelle entre deux chambristes épatants, les beautés souvent discrètes de cet enregistrement composent une véritable ode à l’amitié – ce sentiment qui, hier, galvanisait BRAHMS lorsqu’il écrivait pour son collègue MÜHLFELD !