Francesco Tristano - Bach: The 7 Toccatas (2025) [Hi-Res]

Artist: Francesco Tristano
Title: Bach: The 7 Toccatas
Year Of Release: 2025
Label: Naive
Genre: Classical
Quality: FLAC (tracks) / 24bit-96kHz FLAC (tracks)
Total Time: 57:46
Total Size: 221 / 969 MB
WebSite: Album Preview
Tracklist:Title: Bach: The 7 Toccatas
Year Of Release: 2025
Label: Naive
Genre: Classical
Quality: FLAC (tracks) / 24bit-96kHz FLAC (tracks)
Total Time: 57:46
Total Size: 221 / 969 MB
WebSite: Album Preview
1. Toccata in F-Sharp Minor, BWV 910: I. no tempo (2:39)
2. Toccata in F-Sharp Minor, BWV 910: II. Fuga - Presto e staccato - no tempo - Fuga (5:29)
3. Toccata in C Minor, BWV 911: I. no tempo - Adagio - Fuga. Allegro - Adagio (2:43)
4. Toccata in C Minor, BWV 911: II. Fuga. Allegro - Adagio - Presto (5:51)
5. Toccata in D Major, BWV 912: I. no tempo - Allegro - Adagio (2:24)
6. Toccata in D Major, BWV 912: II. no tempo - Presto (5:19)
7. Toccata in D Major, BWV 912: III. Fuga (2:37)
8. Toccata in D Minor, BWV 913: I. no tempo - Presto - Thema. Fuga (4:39)
9. Toccata in D Minor, BWV 913: II. Adagio - Presto (1:49)
10. Toccata in D Minor, BWV 913: III. Allegro (3:35)
11. Toccata in E Minor, BWV 914: I. no tempo - Un poco Allegro - Adagio (3:26)
12. Toccata in E Minor, BWV 914: II. Fuga a 3. Allegro (2:38)
13. Toccata in G Minor, BWV 915: I. no tempo - Adagio - Allegro - Adagio (3:54)
14. Toccata in G Minor, BWV 915: II. Fuga (4:10)
15. Toccata in G Major, BWV 916: I. no tempo (4:01)
16. Toccata in G Major, BWV 916: II. Adagio - Allegro e presto (2:41)
Le troisième volet que Francesco Tristano dédie à son cher Jean-Sébastien Bach, après les 6 Partitas et les 6 Suites anglaises, comprend l’ensemble des sept Toccatas, BWV 910-916, des œuvres de jeunesse datant probablement de la période 1707-1715. Ici, le Luxembourgeois célèbre par-dessus tout la joie pugnace du jeune Bach, ravageuse.
Aux couleurs contrastées, quasiment incandescentes, les photographies de Breno Rotatori qui émaillent le troisième volet que Francesco Tristano dédie à son cher Jean-Sébastien Bach font un miroir judicieux à la joie pugnace qui éclate sous les doigts du pianiste dans les Toccatas (BWV 910-916). Ces sept partitions, dont l'origine et la date précises demeurent incertaines [aucun manuscrit original n'a survécu], remontent probablement à 1707. Jeune homme alors âgé d'un peu plus de vingt ans, fortement imprégné des musiques nord-allemandes, Bach a alors trouvé son premier poste stable à Mühlhausen, en tant qu’organiste. Son appétence grandissante pour les instruments à clavier, sa rencontre deux ans auparavant avec Buxtehude qui lui donne définitivement les clefs du style nord-allemand (peu ou prou le stylus fantasticus), motivent le jeune compositeur à écrire des pages plus ambitieuses, virtuoses, où se mêlent la rigueur des maîtres italiens et allemands comme Frescobaldi, Reincken ou Froberger, et une ingéniosité hors normes dans l'art du contrepoint, qui deviendra la clef de voûte de sa pensée créatrice.
Les Toccatas demeurent un casse-tête légendaire pour les pianistes. Selon Francesco Tristano, « l'important, ici, est l’emploi du terme toccata, du verbe toccare, qui signifie toucher, et par extension jouer. Jouer pour s'amuser, se divertir. » Devant les montées et descentes acrobatiques sur deux portées, ou les tournoyantes et intarissables fugues, qu’invente ici le futur Cantor, Tristano déploie sur le plan instrumental une inflexible ténacité, signe d’un appétit en réalité insatiable pour l'insolite, à travers l'attendu, tout au long de ces sept partitions. L’ardeur fulgurante et la détermination farouche qu’exigent les sept Toccatas, le Luxembourgeois les a incontestablement trouvées durant les cinq jours de juin 2025 pendant lesquels il réalisa le présent enregistrement, au sein du bâtiment Yamaha Sound Crossing en plein cœur du quartier Shibuya de Tokyo. Comme le proclamaient déjà les cycles de grandes Suites précédemment publiés1, emplis d’accents vifs, balayés par une science des caractères tranchante, une part intrinsèquement phantasticus innerve le jeu de Francesco Tristano – ici plus immédiat encore, franc, baroque, sans limites ! 1 après les 6 Partitas et les 6 Suites anglaises, les 6 Suites françaises paraîtront en 2026.
Aux couleurs contrastées, quasiment incandescentes, les photographies de Breno Rotatori qui émaillent le troisième volet que Francesco Tristano dédie à son cher Jean-Sébastien Bach font un miroir judicieux à la joie pugnace qui éclate sous les doigts du pianiste dans les Toccatas (BWV 910-916). Ces sept partitions, dont l'origine et la date précises demeurent incertaines [aucun manuscrit original n'a survécu], remontent probablement à 1707. Jeune homme alors âgé d'un peu plus de vingt ans, fortement imprégné des musiques nord-allemandes, Bach a alors trouvé son premier poste stable à Mühlhausen, en tant qu’organiste. Son appétence grandissante pour les instruments à clavier, sa rencontre deux ans auparavant avec Buxtehude qui lui donne définitivement les clefs du style nord-allemand (peu ou prou le stylus fantasticus), motivent le jeune compositeur à écrire des pages plus ambitieuses, virtuoses, où se mêlent la rigueur des maîtres italiens et allemands comme Frescobaldi, Reincken ou Froberger, et une ingéniosité hors normes dans l'art du contrepoint, qui deviendra la clef de voûte de sa pensée créatrice.
Les Toccatas demeurent un casse-tête légendaire pour les pianistes. Selon Francesco Tristano, « l'important, ici, est l’emploi du terme toccata, du verbe toccare, qui signifie toucher, et par extension jouer. Jouer pour s'amuser, se divertir. » Devant les montées et descentes acrobatiques sur deux portées, ou les tournoyantes et intarissables fugues, qu’invente ici le futur Cantor, Tristano déploie sur le plan instrumental une inflexible ténacité, signe d’un appétit en réalité insatiable pour l'insolite, à travers l'attendu, tout au long de ces sept partitions. L’ardeur fulgurante et la détermination farouche qu’exigent les sept Toccatas, le Luxembourgeois les a incontestablement trouvées durant les cinq jours de juin 2025 pendant lesquels il réalisa le présent enregistrement, au sein du bâtiment Yamaha Sound Crossing en plein cœur du quartier Shibuya de Tokyo. Comme le proclamaient déjà les cycles de grandes Suites précédemment publiés1, emplis d’accents vifs, balayés par une science des caractères tranchante, une part intrinsèquement phantasticus innerve le jeu de Francesco Tristano – ici plus immédiat encore, franc, baroque, sans limites ! 1 après les 6 Partitas et les 6 Suites anglaises, les 6 Suites françaises paraîtront en 2026.