Chor des Bayerischen Rundfunks - Gounod: Le Tribut de Zamora (2018)

Tracklist
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CD1
01. Le Tribut de Zamora, Acte I: Prélude
02. Le Tribut de Zamora, Acte I: Chœur. Au vieux pays de Cantabrie
03. Le Tribut de Zamora, Acte I: Aubade. Ô blanc bouquet de l’épousée (Manoël)
04. Le Tribut de Zamora, Acte I: Scène. Qu’entends-je ?
05. Le Tribut de Zamora, Acte I: Vision et Arioso. La torche du vainqueur brûlait la ville prise (Xaïma)
06. Le Tribut de Zamora, Acte I: Scène. Le seigneur sarrasin parle à ma fiancée
07. Le Tribut de Zamora, Acte I: Duo. Pourquoi ce langage odieux ? (Xaïma, Manoël)
08. Le Tribut de Zamora, Acte I: Arioso. Ce Sarrasin disait que mon seigneur et maître (Xaïma)
09. Le Tribut de Zamora, Acte I: Chœur. Entendez-vous la cloche ailée
10. Le Tribut de Zamora, Acte I: Scène. Que la cloche se taise et qu’on ferme l’église
11. Le Tribut de Zamora, Acte I: Arioso et Scène. Vous osez proférer des menaces (Ben-Saïd)
12. Le Tribut de Zamora, Acte I: Finale. Voici le premier nom
13. Le Tribut de Zamora, Acte I: Finale (Suite). Xaïma Ferreras !
14. Le Tribut de Zamora, Acte II: Chœur. Fêtons, fêtons l’anniversaire
15. Le Tribut de Zamora, Acte II: Kasidah. La flèche siffle
16. Le Tribut de Zamora, Acte II: Scène. Assez ! je ne veux pas qu’on chante
17. Le Tribut de Zamora, Acte II: Air. Que me dis-tu ? Qu’il faut encore te suivre ? (Hermosa)
18. Le Tribut de Zamora, Acte II: Scène, Marche et Chœur. Ah ! voici le convoi d’Espagne
19. Le Tribut de Zamora, Acte II: Scène. Je connais cet homme, il me semble
20. Le Tribut de Zamora, Acte II: Récitatif. Notre très clément souverain (Le Cadi)
21. Le Tribut de Zamora, Acte II: Marche des captives
22. Le Tribut de Zamora, Acte II: Scène et Arioso. Seule en ce lieu (Xaïma, Hermosa)
23. Le Tribut de Zamora, Acte II: Finale. Oh ! la pauvre femme
24. Le Tribut de Zamora, Acte II: Morceau d’ensemble. L’ange qui chaque nuit
25. Le Tribut de Zamora, Acte II: Finale (Suite). À cents dinars d’or

CD2
01. Le Tribut de Zamora, Acte III: Scène. Écoutez ! écoutez les clairons d’or !
02. Le Tribut de Zamora, Acte III: Introduction et Barcarolle. Ma belle, effleurons de nos rames (Une jeune esclave)
03. Le Tribut de Zamora, Acte III: Danse grecque
04. Le Tribut de Zamora, Acte III: Danse espagnole
05. Le Tribut de Zamora, Acte III: Romance. Je m’efforce en vain de te plaire ! (Ben-Saïd)
06. Le Tribut de Zamora, Acte III: Trio. Mon frère ! Il faut qu’Hadjar (Hadjar, Xaïma, Ben-Saïd)
07. Le Tribut de Zamora, Acte III: Scène. Sa dernière heure décidera mon sort !
08. Le Tribut de Zamora, Acte III: Morceau d’ensemble. Un pardon de ta bouche altière !
09. Le Tribut de Zamora, Acte III: Scène. À la pitié pour moi, qui souffre tant
10. Le Tribut de Zamora, Acte III: Duo. De sa mort qui donc parle ici ? (Hermosa, Xaïma)
11. Le Tribut de Zamora, Acte III: Duo (Suite). Que s’est-il donc passé ? (Hermosa, Xaïma)
12. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Introduction et Cavatine. J’ai pu, la nuit venue (Manoël)
13. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Scène et Duo. Manoël ! Sans moi tu veux mourir ? (Xaïma, Manoël)
14. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Scène, Romance et Trio. Malheureux ! (Hermosa, Xaïma, Manoël)
15. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Trio (Suite). Mais sans mourir (Hermosa, Xaïma, Manoël)
16. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Scène et Cavatine. Lui ! Manoël ! Encore ! (Ben-Saïd, Xaïma)
17. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Duo. Tu mens, traître ! (Ben-Saïd, Xaïma)
18. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Scène. Tu ne passeras pas !
19. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Cantabile et Scène. Te la rendre !
20. Le Tribut de Zamora, Acte IV: Scène finale. Non ! N’appelle personne

Qui dit Gounod dit Faust, Roméo et Juliette ou Mireille. Dorénavant, il conviendra aussi de dire Le Tribut de Zamora. C’est en effet là l’ultime œuvre scénique du compositeur alors au sommet de sa gloire : on est en 1881, l’œuvre est créée à l’Opéra de Paris avec grand succès, puis… elle disparaît totalement de l’affiche. Il faut avouer que le traitement musical reste ancré « dans le passé » de Gounod, alors qu’autour de lui, Wagner et Verdi occupent largement le terrain, sans parler de Massenet ou Bizet. Et pourtant, cette partition recèle bien des beautés, des thèmes d’une ampleur et d’un lyrisme sans égal, même si elle poursuit le modèle des « numéros » alors que la tendance – surtout allemande, il est vrai, l’Italie attendant encore un brin – est désormais aux œuvres conduites de bout en bout, sans découpage, alors si Gounod avait voulu faire de l’anti-Wagner, il n’aurait pas agi autrement ! Hervé Niquet mène un plateau très international (assez peu français, hélas, sauf pour les petits rôles) à la tête de l’Orchestre et du Chœur de la Radio de Munich. Espérons que cette première discographique saura inciter quelques directeurs de scènes françaises à se saisir de ce Tribut, évidente perle du répertoire français de la fin du XIXe siècle.