Thomas Dutronc - Il n'est jamais trop tard (2024) Hi-Res

La chanson d’ouverture (qui a donné son titre à l’album) dévoile un nouveau Thomas Dutronc, plus philosophe, adepte d’Horace et de son Carpe Diem. Même son de cloche dans Les Pt’its bonheurs, qui va jusqu’à citer Baisers volés de Charles Trenet. Outre l’interprète de La Mer, Thomas Dutronc fait de multiples clins d’œil à de grands noms de la chanson française – et pas seulement avec son inséparable guitare. Dans Katmandou, c’est aussi à coups de grelots et autres sons de cloches qu’il rend un hommage souriant à la liberté et aux voyages, sur des paroles qui rappellent les jeux de mots de Bobby Lapointe. L’espiègle Marie-Lou titille Dutronc père et son J'aime les filles (Y’a Manon qui dit toujours oui, et Marie qui veut qu’on se marie, y’a Arielle qui me lessive et Charlotte qui est aux fraises). On appréciera aussi le souffle pop romantique de Larguer les amours, façon Dominique A. « Il y a de jolis moments de guitare mais c’est plus proche de Mark Knopfler que du jazz », avoue Thomas Dutronc à propos de cet album dont beaucoup de morceaux évoquent le thème de l’amour contrarié (Où étais-tu ?, T’étais belle ce dimanche). Coincé entre Bénabar et Brassens, L'Horoscope marque un retour au jazz manouche pur et dur, mais ce ne sera qu’une « incartade » au sein d’un album plus pop que d’habitude, donc. Citons enfin Dans tes yeux, une chanson qui parle de la relation entre son père Jacques Dutronc et sa mère Françoise Hardy. Il a dévoilé ce titre le 21 juin 2024, le lendemain des obsèques de Françoise.