The Spitters - Fake Brutal (2025) Hi-Res

Parmi les retours inespérés de cette fin d’été, on pouvait citer celui de The Spitters. Le groupe toulonnais avait frappé fort avec leur précédent album nommé Kitty Brain paru il y a trois années de cela maintenant leur ayant permis de solidifier leur statut sur la scène garage punk hexagonale. Les dignes héritiers de feu Jay Reatard et de The Damned sont prêts à frapper de nouveau fort avec leur successeur tant attendu du nom de Fake Brutal.

A travers ces treize nouveaux morceaux pour une demi-heure de musique, The Spitters viendra dépeindre un monde au bord du chaos à bon escient. Le quatuor toulonnais sort la sulfateuse dès le départ avec « You And I » où le chanteur et guitariste Maxime Richard met les bouchées doubles à travers ces brûlots bien frénétiques que sont « Don’t Be Stupid » et le morceau-titre qui suivent et qui auront de quoi nous mettre sens dessus dessous. Fake Brutal affiche clairement la tendance: sans concession et sans filtres.

Entre éclats power-pop avec « Demon’s Call » et claques tonitruants et urgentes avec « Superstar » ainsi que « There Are Lights », le quatuor toulonnais redouble d’intensité comme il se doit. Au fur et à mesure, la température grimpe avec ces riffs bien cinglants et cette section rythmique imparable donnant naissance à d’autres hymnes notables par cette tension électrique si palpable avec « Reatard » et « 50 50 » avant que l’on souffle un peu avec des rares moments d’accalmie que sont « Slow Man » (si on ne prend pas compte de ses dernières secondes plus furieuses) et « Up N Down ». Toujours est-il que la fin du voyage est placée sous le signe de la frénésie incontrôlable avec « Spit » et « Lost On The Hill » permettant à The Spitters de rappeler qu’ils comptent s’imposer de nouveau dans le paysage garage-punk avec ce nouveau disque bien frontal et viscéral comme on les aime.